Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

Le bonheur : discussion

Audience de l'article : 4946 lectures
Nombre de commentaires : 8 réactions
Lorsque je proposais, dans mon billet d'hier, d'ouvrir la discussion sur le bonheur je me doutais que ce serait compliqué, que je mettais les pieds dans un sujet explosif, pour lequel je ne suis pas sûr d'être à la hauteur.

Ce matin, je prends connaissance de deux réponses, l'une concerne une vidéo mise sur Objecif Eco, que je ne souhaite pas commenter tant je la trouve partisane et manipulée, l'autre sur ma messagerie personnelle que je vous livre ci-dessous en respectant l'anonymat de mon ami lecteur:

            " Cher Monsieur,

Vous demandez, dans votre dernier billet, de participer au débat que vous avez voulu lancer sur le bonheur. Vous me permettrez, puisqu’il y a débat, de contester les deux exemples que vous proposez à savoir, l’éradication des riches ou la suppression des juifs lors de la seconde guerre mondiale et bien d’autres fois au cours de la longue histoire humaine, comme il y eut, et qu’il y a encore, une éradication des chrétiens. Je ne vois pas en quoi les deux exemples cités seraient en mesure de provoquer une explosion de bonheur. Si une espèce de jalousie collective savamment entretenue est de nature à déboucher sur une explosion de brutalité collective prenant toutes les formes d’une vengeance, on peut difficilement imaginer que sa conclusion logique puisse équivaloir à  une joie intense. Ce genre de comportement des masses, n’étant que la satisfaction de la conclusion d’un combat mené à tort ou à raison. Nous sommes loin de « l’explosion de bonheur », la « victoire » d’une révolution ou d’une guerre n’ayant que rarement apporté le bonheur aux vainqueurs… si ce n’est celui, bien connu, du jour de la cessation du conflit plus généralement nommé « liesse générale ». Votre description, par contre, du moment de la découverte des cadeaux le matin de Noël, colle plus étroitement au sujet. Il s’agit là de la survenance attendue d’un grand bonheur dans le périmètre d’une saine vie de famille qui, ayant, jour après jour, perdu un peu de vue son bonheur pourtant bien réel, a besoin de ces rituels un peu magiques et répétés (Noël, anniversaires, etc.) pour reprendre conscience de la joie simple d’être ensemble. Nous sommes donc bien loin de la satisfaction d’avoir ENFIN supprimé les riches et les juifs. Je reviendrai sur votre affirmation « une chose est sûre, elles (les explosions) sont liées à deux paramètres, l’un purement intellectuel, l’autre strictement matériel. C’est l’harmonie de ces deux paramètres, à un instant T, qui crée l’explosion de bonheur ». S’agissant de la joie pure, je trouve que votre choix du terme « intellectuel » est malheureux, la véritable joie ou le véritable bonheur découlant plutôt du domaine du spirituel. D’ailleurs, le paramètre strictement matériel n’étant pas forcément nécessaire à la survenance d’une vague indicible de joie. Pour en revenir aux deux exemples que vous semblez vouloir traiter sous cet angle, les riches et les juifs, ce qui, du côté du peuple équivaut à peu près à la même chose, ils ne peuvent en aucun cas constituer l’objet d’une poursuite du bonheur, mais celle, bien réelle, d’une jalousie bien entretenue par les hommes politiques suivant les besoins du moment, débouchant sur une suprême satisfaction par l’écrasement final, généralement peu glorieux, à mille contre un… Cela pose le problème général de l’état de conscience de la majorité de nos contemporains seulement aptes à se faire manipuler afin de les précipiter sur les boucs émissaires désignés. Une explosion de bonheur peut-être pas, mais on peut tout de même ressentir un certain bonheur, à moins qu’il ne s’agisse que de l’expression de l’orgueil, à connaître les fonctions profondes tenues par les riches dans la régulation de la vie sociale et économique. Que de drames seraient évités si ces connaissances étaient largement partagées… Connaissances pas seulement matérielles, mais aussi d’ordre métaphysique, surtout pour ce qui concerne les juifs, dont le rôle qui leur est confié dans la création est bien plus difficile à saisir, à savoir celui de servir d’obstacles récurrents à une appétence de progression spirituelle du genre humain qui, sans eux, serait immodérée, sans consistance véritable à vouloir sauter les étapes trop rapidement. On peut ressentir beaucoup de joie dans la connaissance de ces mystères, comme on peut se sentir haineux de ne considérer que l’apparence des choses. Ce qui nous rappelle que nos manières de considérer le mal par rapport au bien peuvent être fort relatives selon le point de vue de vue d’où l’on se place.

Bien cordialement"

Dans ce commentaire, dont j'apprécie la qualité, je note un quiproquo qui ne peut être dû qu'à mes explications imparfaites.

Mon hypothèse de base est que deux pulsions profondes animent le monde des hommes, la quête de sexualité et la quête de bonheur, quelques fois, mais pas toujours, entremêlées. 

Sigmund Freud a ouvert l'étude complexe des pulsions sexuelles. Depuis son intervention, cet espace a été décortiqué, analysé, vulgarisé, au point que nul n'ignore le poids de ces pulsions sur notre vie personnelle et sociale.

Connaître ne veut pas dire maîtriser. La connaissance des tsunamis ne nous permet pas de les maîtriser, juste de mieux les anticiper.

L'objet de mon billet n'était pas d'imaginer une maîtrise du bonheur, mais une simple connaissance de ses ressorts, pour éviter les manipulations grossières.

Pensons à l'incroyable manipulation de l'église catholique en ce qui concerne la sexualité. Elle a été jusqu'à faire croire que ses représentants étaient si éloignés de ces préoccupations majeures qu'ils faisaient vœux de célibat.  On sait ce qu'il en est advenu. L'église a englouti sa réelle et respectable vocation spirituelle dans cette grossière manipulation qui visait, à son époque, le pouvoir temporel.

La manipulation

Mon propos est simplement d'engager une réflexion, ouverte et sans tabou, sur les ressorts du bonheur, notamment à partir de l'analyse de son expression ultime que j'ai appelée "explosion".

Tout comme la jouissance sexuelle ne peut pas être rattachée à une normalité, ou à des valeurs de bien ou de mal, lorsque l'on essaie d'en comprendre les mécanismes, "l'explosion de bonheur" doit être analysée dans l'intégralité de ses expressions, même en ce qui concerne celles qui sont inavouables, voir inacceptables.

Mon exemple, provocateur, essayait maladroitement d'installer ce principe.

Pourquoi réfléchir d'abord à partir de "l'explosion du bonheur", alors que la plus grande partie des hommes n'y parviendra pas ?

Parce que la jouissance sexuelle fut inconnue de beaucoup avant l'arrivée de Freud, non du fait de malformations physiques, mais à cause de la manipulation psychologique de l'église catholique à son sujet. Il n'y a pas de morale ici. Pas de bien, pas de mal, qui sont par ailleurs acceptables mais participent d'un autre domaine que celui de la compréhension, du domaine de l'organisation humaine (spirituelle ou temporelle).

Je prends pour principe que la quête de bonheur n'a pas à être jugée, du moins au stade de son étude. Que donc il ne peut pas être passé par pertes et profits les pulsions de bonheur qui seraient déclarées impures ou déviantes.

Je me permets de prendre pour hypothèse que ces pulsions existent. Que le fait qu'elles ne permettent peut être pas d'arriver au bonheur, ce qui n’est pas prouvé, n'en fait pas pour autant diminuer leur puissance sur le destin de l'homme.

Nul ne peut nier que le bourreau puisse être heureux lorsqu'il arrache l'aveu, que, dans la même veine, l'homme politique puisse être heureux lorsqu'il est élu, quelque soit la falsification de bonheur qu'il ait promis à ses électeurs.

C'est ici que la promesse d'éradiquer les riches, à ceux que l'on sait ne plus pouvoir faire vivre correctement, est une manipulation effrayante du rêve de bonheur, qui ne peut que déboucher sur une réalité. Cette réalité va se traduire par un désir, puis un passage à l'acte qui sera accompagné, pour certains, de "l'explosion" de bonheur. Il sera toujours possible de la qualifier ultérieurement de perverse, mais la chose aura vécu.

Il me semble que la vulgarisation de la compréhension de "l'explosion de bonheur", y compris dans ses composantes déviantes ou perverses, permettrait de comprendre pourquoi notre société a tendance à devenir frigide à ce sujet et comment y remédier.

Car "l'explosion de bonheur" est une émotion que tous doivent pouvoir tenter librement, sans tabou, hors ceux qui mettraient en danger la société toute entière et non le pouvoir de quelques uns.

Par une manipulation de l'idée de bonheur on veut aujourd'hui éradiquer les riches qui sont le socle de l'économie mondiale, lorsque ce sera fait nous aurons tous à partager la misère en guise de bonheur."L'explosion de bonheur" se transformera en fantasme inaccessible, aussi dévastateur que les fantasmes sexuels inassouvis.

Bien cordialement. H. Dumas
Poster un commentaire

8 commentaires

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas jeudi, 28 février 2013 09:55 Posté par Henri Dumas

    Bonjour Alexis,
    Dans qu'elle partie du monde êtes-vous ? 
    C'est quoi ce projet économique indépendant?
    sete@groupe-henri-dumas.com
    Bien cordialement. 

  • Lien vers le commentaire alex6 jeudi, 28 février 2013 01:30 Posté par alex6

    Ok Henri, je crois que l'on est d'acord.
    Desole d'etre parti sur ce truc des definitions alors qu'en fait j'avais mal saisi votre propos. Mon cote tatillon....
    En meme temps, je crois que tous les philosophes se sont casses les dents sur la definition du bonheur et sans vouloir nous/vous rabaisser excessivement, je doute que nous puissions vaincre la ou ils ont echoue.
    Au moins, j'ai pu exprimer ma vision du bonheur et ce qu'elle recouvre, sans doute est-ce tres subjectif.
    Au plaisir de vous lire sur un autre sujet,
    Alexis

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas mercredi, 27 février 2013 09:01 Posté par Henri Dumas

    Bonjour Alexis,
    Quelle patiente !!! 
    Votre fidélité dans la discussion me comble.
    Je pense, encore une fois, m'être mal expliqué.
    Même s'il peut y avoir des passerelles, pour moi les pulsions sexuelles et les pulsions de bonheur n'ont absolument aucun rapport.
    Je les compare uniquement parce que ce sont les mêmes mécanismes.
    C'est-à-dire, qu'elles ont pour terme une satisfaction, que les hommes tentent de reproduire à l'infini. Mais, cela dans deux registres complètement différents.
    Alors que les pulsions sexuelles ont fait l'objet d'études qui nous les rendent plus compréhensibles, les pulsions de bonheur sont, de mon point de vue, encore en friches. C'est ce qui explique mon souhait d'essayer d'y voir plus clair.
    Ce qui m'intrigue c'est cette propension de l'homme à croire qu'il peut, volontairement, reproduire infiniment le terme de plaisir moteur de son bonheur.
    Cet état d'esprit l'amène à croire tous les mensonges, à tomber dans tous les pièges de la quête de bonheur, qu'ils émanent des autres ou de lui-même.
    Sa quête de bonheur l'entraine dans les mêmes errements que ses quêtes sexuelles, sans qu'il en ait aucunement conscience, et sans qu'il y ait de rapport entre les deux.
    A partir de cet angle de vision, beaucoup de choses deviennent compréhensibles dans nos attitudes ou dans celles des autres.
    C'est ce que je me propose d'essayer d'analyser.
    Bien cordialement. H. Dumas

  • Lien vers le commentaire alex6 mercredi, 27 février 2013 00:03 Posté par alex6

    Bonjour Henri,
    "Evenement materiel", je ne sais pas. Il y a forcement une dimension immaterielle dans nos relations aux autres, surtout nos proches.
    "De ce fait toutes les "martingales" qui nous sont vendues (ou que nous nous inventons), prétendant nous donner accès au bonheur, nous absorbent et limitent notre liberté. Les obsédés du pouvoir s'emparent de nous à cette occasion."
    La, je suis entierement d'accord. Le bonheur nous est surtout vendu, principalement par ceux qui veulent nous faire croire que l'on peut l'acheter.
    Par exemple je pense que la sexualite telle qu'elle est vendue et presentee est plus la demonstration d'une misere sexuelle absolue de notre epoque. En aucun cas, il n'y a de lien de causalite entre la sexualite et le bonheur, je dirais meme plutot que la sexualite est le reflet du bonheur d'un individu et non pas l'inverse.
    La recherche de la possession materielle et la recherche du plaisir sexuel maximal sont sans doute deux elements majeurs permettant d'expliquer pourquoi beaucoup de gens sont tellement malheureux. la combinaison des deux entrainent en general divorce et rejet de la societe. On peut toujours ensuite s'inventer une vie de liberte base sur l'echec mais au final, c'est plutot la solitude et la tristesse qui reste.

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas mardi, 26 février 2013 10:26 Posté par Henri Dumas

    Bonjour Alexis,
    Merci de participer à la réflexion.
    Votre petite fille qui court vers vous sur la plage est un évènement matériel. L'intensité du plaisir que cela vous procure, que j'appelle peut-être maladroitement "explosion" alors que l'intensité de ces plaisirs est largement modulée, est un exemple de l'aboutissement du bonheur.
    Je prends le parallèle (qui peut choquer) avec la sexualité parce qu'il s'agit de deux quêtes semblables de la reproduction d'émotions fortes et ultimes, mais intermittentes et aléatoires.
    Ces quêtes sont d'une telle puissance qu'elles nous envahissent consciemment, mais aussi largement inconsciemment.
    Je crois qu'en les observant par le biais de leur aboutissement," jouissance" pour l'une, "explosion" (ou autre terme à définir) pour l'autre, il est possible d'introduire un peu de lucidité et d'objectivité.
    Je constate que la quête sexuelle génère une des industries la plus puissante du monde, l'industrie pornographique, au bout de laquelle il n'y a que frustration et déception pour ceux qui tombent dans le piège.
    Il me semble que la quête de bonheur génère les industries religieuses et politiques où, là aussi, l'adepte ne trouve en guise de bonheur que frustration et déception.
    Dans les deux cas, les amateurs de pouvoir peu scrupuleux s'emparent de cette addiction des hommes visant à la reproduction du terme ultime de la sexualité ou du bonheur.
    J'ai conscience de ne pas être encore très clair. Mais j'ai l'impression de progresser.
    Il me semble que l'erreur tient au fait que nous pensons pouvoir reproduire le bonheur, alors que nous ne pouvons que l'accepter.
    De ce fait toutes les "martingales" qui nous sont vendues (ou que nous nous inventons), prétendant nous donner accès au bonheur, nous absorbent et limitent notre liberté. Les obsédés du pouvoir s'emparent de nous à cette occasion.
    C'est le sens de ma recherche. Bien cordialement. H. Dumas

  • Lien vers le commentaire alex6 lundi, 25 février 2013 22:32 Posté par alex6

    En fait, c'est sur la definition meme que nous ne sommes pas d'accord.
    Cette notion d'explosion, je l'associe uniquement au plaisir, sans rapport avec le bonheur qui est un etat plus prolonge dans le temps.
    Si le bonheur etait conditionne au plaisir, il en faudrait une suite continue sans rupture ce qui est evidemment impossible.
    C'est donc que si le bonheur est fait de plaisir, ca n'en constitue pas pour autant la base.
    C'est d'ailleurs la qu'echoue le materialisme et de la que l'on tire le fameux "l'argent ne fait pas le bonheur". L'accumulation de biens participe a accumuler des plaisirs, chacun en appellant un autre sans jamais etre assouvi. Au-dela  d'un certain point, cette poursuite sans fin amene plutot le malheur, l'insatisfaction permanente et surtout la perte de ce qui est essentiel, c'est a dire ce qui n'est pas materiel.
    Un exemple: un des elements qui participe a mon bonheur, c'est quand ma petite fille court vers moi avec un grand sourire ou quand je marche sur la plage avec ma femme un soir d'ete. Je ne crois pas qu'il y ait du plaisir au sens des sensations la-dedans. C'est simplement qu'a un moment, on se retrouve autour du relationnel pur, debarrasse de la matiere et des pressions sociales.

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas lundi, 25 février 2013 10:16 Posté par Henri Dumas

    Au-delà du problème sémantique. Le plaisir et le bonheur peuvent-ils être séparés. En clair, peut-on être heureux sans plaisir ? Ou au contraire, peut-on prendre du plaisir sans être heureux ? Posé ainsi la question paraît stupide, mais elle ne l'est pas. Au contraire, c'est le fond du problème.

    Je crois que l'on peut se croire heureux sans plaisir, tout comme on peut croire à une sexualité épanouie sans jouissance, par la seule force de la manipulation.

    De la même façon qu'on peut avoir une jouissance sexuelle sans sexualité épanouie, on peut aussi avoir du plaisir sans être heureux, encore par la seule force de la manipulation.

    Ma réflexion, bien prétentieuse (plus j'avance plus j'en prends conscience), consisterait à poser les bases suivantes:

                 -1°- Le bonheur n'est maîtrisable ni dans sa survenance, ni dans son intensité.

                -2°- Cependant, il existe. Il se concrétise par une émotion physique finale, que j'appelle "explosion".

                -3°- Les deux conditions précédentes font qu'il ne peut pas être un état constant, mais un état passager que l'homme a tendance à vouloir systématiquement et constamment reproduire, pour accéder à "l'explosion".

    Cette addiction rend l'homme sensible à toutes les constructions intellectuelles (manipulations), intérieures ou extérieures à lui, qui lui permettraient de croire à une constance du bonheur (un état au lieu d'une circonstance).

    Ce faisant, il passe justement à côté de ce bonheur qu'il convoite.

    Conclusion, la recherche du bonheur est un piège, par contre la disponibilité au bonheur est elle un état d'esprit profitable à sa survenance.

    Dans mon hypothèse, le bonheur n'est pas un phénomène quantitatif en intensité mais plutôt en périodicité.

    Bon, ce n'est qu'un début de réflexion, merci d'y participer.

    Bien cordialement. H. Dumas

  • Lien vers le commentaire alex6 dimanche, 24 février 2013 22:06 Posté par alex6

    Ne confondez-vous pas "bonheur" et "plaisir"?
    Pour les cadeaux de Noel et la jouissance, il s'agit plutot de plaisir, non? Le bonheur serait plutot un "etat" dans lequel on se trouverait de maniere prolonge et surtout, dont on aurait l'assurance maximale a ce qu'il dure ou puisse durer (ce qui n'est bien entendu pas le cas des cadeaux par exemple)
    Je me considere plutot comme quelqu'un d'heureux et pourtant, je suis a peu pres certain que mon mode de vie rendrait d'autres individus malheureux.
    A quoi tient le bonheur? Je pense en grande partie qu'une base saine est le detachement du sentiment de jalousie et d'envie envers les autres. Je vis ma vie en ne m'occupant plus du tout de ce que fait le voisin, de ce qu'il possede et ca me degage de beaucoup de preoccupation materielle. C'est une chose extremement difficile a faire en France ou la comparaison avec les autres est une regle. Peut-etre est-ce pour cela que je trouve toujours les gens tellement tristes dans l'hexagone quand j'y viens en visite...