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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La voracité des hommes de l'Etat

Audience de l'article : 1433 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
Décidément, ce Coronavirus est source du pire et du meilleur.

Il nous ouvre les yeux sur le pire : la mort et la réalité de nos dirigeants.

Mais aussi sur le meilleur : l’échange, la discussion, la recherche empirique d’une solution commune qui va probablement aboutir au libéralisme, à la prééminence de l’individu, de l’homme dans son expression intellectuelle et dans sa liberté matérielle.

La déclaration de l’inénarrable Le Maire est le top du départ : “Ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui pour notre économie, mais d’investissement”.

La démonstration est donc faite de l’emprise des hommes de l’Etat sur notre vie de tous les jours. Sur le fait qu’ils s’autorisent, dans une alliance “économicopolitique” faite de connivence et de corruption — au moins morale –, à disposer de nos vies, à nous imposer par la force — représentée par Bercy –, leurs croyances, leurs intérêts personnels.

Nous sommes bien des pions entre leurs mains, des esclaves.

Le message qu’ils nous envoient est clair : vous ne disposez pas de votre avenir. C’est nous, les hommes de l’Etat, qui sommes les mieux placés pour en décider. Vous voulez économiser pour palier à nos folies dépensières ? Il n’en n’est pas question.

Vous êtes des oies que l’on gave, et tant pis pour votre douleur, c’est votre “foie-fric” qui nous intéresse. Bercy est notre gaveur en chef, à lui le maniement de la gaveuse.

La vérité s’impose.

Si nous sommes en surrégime, si nous sommes gavés de crédit et interdits d’économie, de capital, par Bercy, c’est uniquement au profit des hommes de l’Etat, pour qu’ils puissent exercer leur pouvoir sur nous à leur seule convenance, pour leur seul plaisir.

Dans ce cadre Le Maire nous avertit : “ce n’est pas bien ce que vous faites, vous économisez au détriment de la collectivité, nous sommes donc légitimes à prélever, pour le bien commun, une partie de votre épargne.”

Travaillez, prenez de la peine, puis dépensez tout pour que nous puissions exercer notre pouvoir. Nous sommes là pour vous contraindre, pour votre bien. Pour rendre votre effort infructueux pour vous, votre travail sans fin. Bercy veille au grain.

Vous n’avez que le choix entre travailler à notre service ou à celui de l’environnement, ce qui revient au même.

En aucun cas vous ne pouvez amasser pour vous protéger. Vos économies on s’en charge, votre vieillesse on s’en charge, comme on s’est chargé de votre jeunesse. Vous n’êtes rien sans nous, que des êtres non finis dans un monde fini que nous seuls sommes capables d’appréhender. Vous êtes nos objets.

Pour échapper à ces despotes nous avons en magasin des égalitaristes purs et durs qui eux affichent la couleur : les communistes.

Puis une nouvelle race d’exploiteurs : les écologistes.

Ces derniers font semblant d’être à l’opposé de Bruno Le Maire et de sa clique, mais il n’en n’est rien. Ils n’imposent pas la croissance à tout prix, mais la décroissance à tout prix.

Le résultat est le même dans leur tête : nous sommes aussi leurs esclaves.

Le coronavirus révèle les tares de la décroissance obligatoire. D’abord il aura suffi d’un mois pour que les traces polluantes de l’homme s’effacent, c’est dire s’il est insignifiant. Puis le virus aura fait comprendre au plus grand nombre que la nature est hostile et que l’homme n’existe que par son combat contre elle.

Entre les deux

Il n’est pas impossible que les événements actuels permettent au plus grand nombre de prendre conscience que ce qui compte c’est chacun de nous, notre liberté. Que c’est même la seule option raisonnable.

Nous ne sommes ni obligés de consommer de façon démentielle, ni obligés de nous soumettre à une nature qui nous est hostile.

Nous ne sommes pas destinés au crédit, à l’esclavage à vie, ni à une soumission servile à la  violence de la nature envahissante.

Nous pouvons n’être que nous, des hommes humbles, libres. Nous pouvons rejeter toute forme d’esclavage que ce soit au profit de M. Le Maire, des communistes ou des écologistes.

Nous pouvons être libéraux, c’est le nom qui convient à cet état d’esprit, à ce statut.



Bien à vous. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Engin-ear vendredi, 17 avril 2020 13:46 Posté par Engin-ear

    Il n'est pas clair pourquoi nationaliser l'épargne privée quand la banque centrale eueopéenne envisage une impression monétaire illimitée à l'image de la FED. 

    Il y a un grand risque reputationnel et électoral alors que l'enjeu financier est modique.

    De toute façon, l'épargne privée, déjà punie par les taux à zéro, sera diluée par les injections monétaires sous forme de nouvelles dettes d'état...