Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La taxe, la taxe, la taxe...
Audience de l'article : 2042 lecturesParfait. Quel courage dirons certains, quelle folie dirons les autres.
Rien de tout cela.
Edouard fait face à une spectaculaire prise de conscience de « sa population », qui soudain perçoit que lui et les siens ne sont rien d’autre que des usurpateurs, qu’ils ne sont pas la France.
Que la France ce sont eux, les individus qui se gèlent sur des barrages où Edouard et les siens les ont poussés parce qu’ils ont fait faillite avec l’argent qu’ils leur ont pris en leur faisant croire que c’était pour leur bien alors que, pour compenser, ils les rançonnent.
Edouard est comme ceux qui en 1914 ont déclaré la guerre. Ils n’étaient pas la France, ce n’est pas la France qui a fait cette guerre, ce sont ceux qui sont partis crever dans des tranchées à rats, des hommes, des individus.
Nous ne sommes plus en 1914. Les français ont pris conscience de leur individualité, de leurs droits d’hommes libres, ils sont sur les barricades, ils ne veulent plus de l’esclavage.
Problème pour Edouard et les siens. Ces révoltés sont des non-violents, à l’humour dévastateur. Ils ruinent les autoroutes, détruisent les radars, s’efforcent d’emmerder Edouard sans emmerder leur prochain.
Alors Edouard les provoque. En « sautant comme un cabri sur sa chaise et en criant »la taxe, la taxe, Edouard agite la muleta.
A l’heure où les premiers ministres se prennent tous pour Churchill, Edouard « le mal rasé » ceint son habit de lumière et provoque la bête : les Gilets Jaunes.
Il espère qu’ils vont réagir suffisamment violemment pour lui donner l’excuse nécessaire à leur mise à mort.
Un petit tour dans l’arène politique pour les Gilets Jaunes et puis salut et bonsoir, la place doit rester aux professionnels de l’illusion, tout le monde trouvera cela normal.
Un exemple de l’illusion
Une ville du Nord, dont je n’ai pas noté le nom, vient de décider que le transport urbain sera gratuit. Oui, gratuit, vous avez bien lu.
Je vous explique ce qu’est la gratuité pour ces gens-là. Un réseau de transport urbain pour une population de 150.000 habitants coûte environ 40 millions d’Euros. Il se vend pour mettons 6 millions d’Euros de tickets, soit 6 millions de voyages annuels à 1€ le ticket. Donc 16.000 voyages par jour à deux voyages par personne c’est donc 8.000 clients par jour. Mettons entre 5 et 10 % de la population. La gratuité se résume en un chèque de 5.000 Euros par an à ces 8.000 personnes, payé par les 150.000 personnes qui se démerdent pour se transporter elles-mêmes. Et ne me dites pas que tout le monde pourrait profiter des transports en commun, ils sont déjà largement saturés aux heures de pointe, pendant qu’aux autres heures personne n’a besoin de se transporter.
Ne parlons pas des voitures électriques. Si tout le monde en avait les bouchons seraient terribles, puisque Edouard et les siens n’investissent plus dans les infrastructures parce qu’ils utilisent le pognon commun à l’achat de voix à travers le soi-disant social, l’égalitarisme, maintenant l’écologie.
C’est tout cela l’illusion.
Les Gilets Jaunes vont-ils tomber dans le piège de la provocation ? Vont-ils foncer sur la muleta d’Edouard ?
Pas si sûr. Nous verrons. Et si, enhardis, sûrs de leur bon droit, ils se mettaient à ne plus payer l’impôt auquel ils ne consentent pas. Sans mot d’ordre, librement, chacun dans leur coin.
Attention Edouard aux pièges à tiroir, tu risques de finir par te les coincer.
Bien à vous.
1 Commentaire
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jeudi, 29 novembre 2018 12:26
Posté par
alex6
300,000 gugusses (eh oui, jusqu'a preuve du contraire entraver la liberte de circulation n'est pas un acte acceptable dans une societe qui se respecte) ca ne fait pas une population, tout au plus une minorite.
Je trouve etrange cet engouement pour ce mouvement, la fin justifierait-elle les moyens?