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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La situation s'éclaircit

Audience de l'article : 2289 lectures
Nombre de commentaires : 2 réactions
Deux crises se superposent avec une logique implacable, que certains veulent attribuer au hasard.

En réalité ce sont l’économie et la réactivité sociale qui s’effondrent au même moment.

L’économie meurt

Parce que le capital, son outil de base, a été traqué jusque dans ses plus petits recoins et dangereusement remplacé par l’emprunt et la fausse monnaie. Nous avons bien des fois expliqué ici en quoi consiste la capitalisation, en quoi elle est la base du progrès, de la vie, puisque l’accumulation et la transmission sont les fondements de toutes les sciences ou activités humaines. L’économie n’y échappe pas, sans possibilité de capitaliser elle disparaît.

La réactivité sociale meurt

Parce qu’elle n’est que la somme des énergies déployées par les individus. Or, l’égalitarisme paralyse les énergies individuelles, en les stigmatisant, en les répertoriant comme nuisibles à l’égalité, comme égoïstes, donc ne devant pas générer de récompense. Or une énergie non récompensée a bien peu de chance de voir le jour. Sans énergies individuelles pas de réactivité sociale.

Mais aussi

Une économie mourante et une société apathique pourrait éventuellement survivre à la condition essentielle que personne ne lui conteste son pouvoir, qu’elle règne en maître. Ce n’est pas notre cas.

La compétition mondiale nous oppose à d’autres sociétés qui capitalisent et sont extrêmement réactives, non égalitaires. C’est le cas en Asie.

Ce qu’il y aurait lieu de faire

Remettre tout le monde au travail, verser aux travailleurs la totalité de leurs salaires marchands à l’exclusion de tout prélèvement. Protéger le capital, le favoriser.

Privatiser toutes les activités de l’Etat qui ne sont pas régaliennes. Remplacer tous les impôts par un seul, payable par tous, assis soit sur la consommation soit sur un pourcentage proportionnel du revenu, mais pas les deux. En moins de cinq ans la France peut redevenir un pays prospère.

Ce qui va se faire

Une nationalisation des gros cadavres, dont la grande distribution. Une avalanche de fausse monnaie. Un pillage généralisé, qui visera d’abord les boucs émissaires, dont je suis : ceux que l’on accuse avant de les piller de fraude fiscale, qui sont déjà nombreux, qui vont devenir une foultitude.

Une multiplication des hommes de l’Etat et de leurs affidés générant connivences et réseaux, de façon exacerbée. Un régime policier, la disparition des libertés.

Très rapidement

Un déplacement naturel de la monnaie étalon mondiale s’imposera. Probablement vers l’Asie.

Le Dollar et l’Euro ne seront plus que des feuilles de papier sans valeur. Leur dévalorisation les assimilera au Bolivar.

La suite est consultable sur Wikipédia à : Venezuela.

A méthode comparable, résultat comparable.



Bien à vous. H. Dumas
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2 commentaires

  • Lien vers le commentaire hftrade mercredi, 08 avril 2020 07:44 Posté par hftrade

    Un de meilleurs articles recents sur ce site, precis succint.

    la france capte 57% du PIB sous forme de taxes d'apres ce que j'ai lu, la suite c'est l'URSS et le venezuela

  • Lien vers le commentaire Masadj mardi, 07 avril 2020 15:15 Posté par Max


    Or, il y a une loi morale qui règle la société, une légitimité générale qui domine la légitimité particulière. Cette grande loi et cette grande légitimité sont la jouissance des droits naturels de l’homme, réglés par les devoirs ; car c’est le devoir qui crée le droit, et non le droit qui crée le devoir ; les passions et les vices vous relèguent dans la classe des esclaves.

    La légitimité générale n’aurait eu aucun obstacle à vaincre, si elle avait gardé, comme étant de même principe, la légitimité particulière.


    François-René de Chateaubriand – Mémoires d’outre-tombe (1848)