Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La prise de Bercy : Un combat vital
Audience de l'article : 3626 lecturesCette association se présente comme "Patriote et Libérale"
Une association patriote
Je ne m'étendrai pas sur le sujet, chacun sait ce qu'est le patriotisme et ce n'est pas ce point qui m'a convaincu. Je suis plutôt universaliste, ma vision de l'humanité est globale.
Mais, comme cette association se définit aussi comme profondément et sincèrement antiraciste, cela me convient. Va pour un peu de patriotisme.
Une association libérale
C'est ce qui justifie mon engagement. Qu'elle est la différence entre le libéralisme et les autres types d'organisation sociale?
Elle peut se résumer en une seule phrase : le libéralisme met l'individu au centre de son système, les autres types d'organisation capitalistes ou collectivistes mettent l'individu au service de leur système.
Cette différence est fondamentale. Elle est si fondamentale que le problème pour le libéralisme est que tous les autres systèmes, en démocratie, s'efforcent de se donner, d'une façon ou d'une autre, une image libérale pour dissimuler leur volonté de soumettre.
Ce déguisement libéral de toutes les expressions politiques démocratiques est tel qu'il a fini par effacer de l'esprit du plus grand nombre la réalité du libéralisme.
Tout particulièrement et contrairement à tous les autres systèmes, le libéralisme ne souhaite pas soumettre l'économie. Celle-ci, par essence, respecte l'individu qui est le "client", donc la base même de sa raison d'être.
Attention, le capitalisme, souvent confondu avec le libéralisme, n'est qu'une déviance de l'économie où le capital s'empare du pouvoir, notamment par le monopole, pour justement soumettre le "client".
Le libéralisme, lui, prône la libre concurrence, ennemie intime du capitalisme.
Ce sont toutes ces fausses apparences du libéralisme, qui envahissent le discours politique en France, que se propose de dénoncer l'association "Contre-Attaque".
Il est essentiel de dénoncer toutes les dérives dissimulées sous des discours ou des apparences libérales qui, en réalité, ne respectent pas l'individu et sont donc les marqueurs d'une organisation totalitaire en devenir, dont la composante principale est de faire, in fine, de l'individu un esclave.
La vigilance que se propose de mettre en place"Contre-Attaque" à ce sujet, ses méthodes d'alerte à destination du grand public, me conviennent.
J'ai accepté tout particulièrement d'animer la commission chargée de la fiscalité.
En effet, s'il fallait choisir un seul symbole pour démontrer le totalitarisme rampant dans notre démocratie, ce serait "Bercy" le plus représentatif.
A Bercy, pas question de respecter l'individu, ce manque de respect va au-delà de la mise en esclavage, puisqu'il va jusqu'au stade ultime précédant la dictature, voir l'anéantissement, qui est la stigmatisation le principe du "bouc émissaire".
Nous ferons aisément la démonstration, notamment en analysant l'organisation des contrôles fiscaux, que cette administration est un déni au respect élémentaire dû aux droits de l'homme.
Nous démontrerons que c'est ce manque de respect pour l'individu qui fait de Bercy une machine à broyer les français et à dépenser leur argent, donc leur énergie, sans limite.
Nous démontrerons que Bercy, dans son état actuel, sous toutes les tendances gouvernementales, est le siège de l'oppression, l'ennemi absolu du libéralisme, le lieu où se fomente la dictature qui nous étouffe.
Nous démontrerons que les lois fiscales sont opportunistes, qu'elles enferment les français dans une incertitude chronique, une complexité voulue, qui les rendent tous coupables, donc susceptibles d'être à tout moment dénoncés et accusés par Bercy, l'ensemble accompagné par une justice spécifique "Stalinienne".
Nous sommes bien, avec Bercy, à l'opposé du libéralisme, de plain-pied dans l'oppression, à l'opposé du respect des individus, en route vers la négation de notre statut d'hommes libres.
Les français se lèveront bientôt pour prendre Bercy, ce sera juste.
Ce ne sera pas une armée de tricheurs, de voyous, qui va jaillir comme veut le faire croire Bercy. Ce sera une armée d'hommes responsables, qui ne nient pas la nécessité de payer l'impôt, de vivre une société juste, mais qui refusent d'être aliénés, privés de leurs droits et de leur liberté par la dictature fiscale, même si elle se déguise en "égalité et fraternité", deux valeurs dénaturées et éradiquées de notre société par Bercy.
Ce sont toutes ces raisons qui me font espérer en"Contre-Attaque".
Bien cordialement. H. Dumas
9 commentaires
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vendredi, 07 juin 2013 01:54
Posté par
alex6
Je crois que nous sommes d'accord.
Votre critique du capitalisme est juste et la position liberale est de dire que c'est le liberalisme qui permet au mieux d'eviter les derives intrinseques au systeme capitaliste (et intrinseque a la nature humaine par extension)
C'est lorsque l'etat controle tout et qu'il utilise le capitalisme a ses fins que le peuple souffre le plus, c'est pour cela que j'appelle ce capitalisme la, un capitalisme d'etat. C'est un systeme extremement nuisible.
A propos de la libre concurrence, ca n'est pas la lutte contre les monopoles qui importent mais la lutte pour que le marche reste ouvert a la concurrence. Microsoft, aussi puissante que soit l'entreprise, ne peut pas se permettre d'augmenter ses prix sans limites. C'est parceque les tout petits concurrents sont la et peuvent potentiellement lui enlever des parts de marche s'il y a exageration.
L'etat empeche souvent cette concurrence en protegeant les grosses entreprises, souvent pour des raisons clientelistes mais aussi purement politiques bien sur. Prendre le cas de la telephonie mobile par exemple.
Bon weekend, ici, il est tres proche!
Alexis -
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jeudi, 06 juin 2013 03:00
Posté par
alex6
La ou nous divergeons, c'est dans votre perception du capitalisme:
Selon vous, c'est un systeme qui ne peut pas s'auto-reguler et qui soumet necessairement les individus.
Ces caracteristiques sont celles d'un ensemble politique, mais ne peuvent pas etre celles d'un systeme. les individus sont toujours soumis par d'autres individus, jamais par un systeme. Pour l'auto-regulation, le capitalisme dans un cadre liberal est parfaitement capable de s'auto-reguler a partir du moment ou le droit des contrats est respecte ainsique le droit de propriete.
Les crises et bulles sont effectivement intrinseques au capitalisme mais c'est uniquement l'intervention des etats qui les rendent aussi devastatrices. Elles jouent, dans un systeme libre, un role de regulateur extremement efficace.
Ou alors, vous acceptez la critique marxiste qui consiste a parler d'alienation des individus. La, pour ma part, on entre dans l'irrationel marxiste qui ne permet pas de discuter sereinement.
De tres nombreux auteurs liberaux considerent que le capitalisme est le seul systeme reellement compatible avec le liberalisme. Lisez Pascal Salin entre autres. Ca n'est pas par hasard.
Ma reflexion n'est qu'un condense des idees liberales dans ce domaine, je n'ai bien entendu rien invente. -
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mercredi, 05 juin 2013 00:35
Posté par
alex6
"Le capitalisme n'est pas une organisation politique, il ne concerne que l'économie et a une tendance naturelle à l'utilisation de la force, en cela il n'est pas libéral."
Henri, vous adherez avec cette phrase a la critique marxiste du capitalisme. Ca n'a rien a voir avec le liberalisme qui ne dit rien de tel, nul part.
L'usage de la force, dans l'absolu, n'est en rien en opposition au principes liberaux, tel que celui de la defense de la propriete privee par exemple.
Le capitalisme, tout comme le liberalisme, ont des definitions parfaitement claires. Le capitalisme definit le mecanisme d'accumulation du capital, rien de plus. Ce sont les marxistes et par extension les communistes qui ont employe le terme dans un sens plus general mais vous savez comme moi qu'ils sont les specialistes pour devier les mots et leur sens premier.
Ne faites pas la meme erreur ;-) -
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mardi, 04 juin 2013 12:56
Posté par
barf
L'économiste Jean-Claude Werrebrouck a publié un livre très important : "Banques centrales : indépendance ou soumission ?", édité chez Yves Michel.
Sur son blog, Jean-Claude Werrebrouck constate que les Etats européens sont aujourd'hui insolvables, et que les grandes banques européennes sont, elles-aussi, insolvables.
Quel est le seul organisme qui empêche l'effondrement ?
En Europe, le seul organisme qui fait encore tenir debout le château de cartes s'appelle ... la Banque Centrale Européenne.
Lisez cet extrait de l'article de Jean-Claude Werrebrouck :
La banque centrale française est bien évidemment plongée dans le système européen de banques centrales et, de ce point de vue, l’Etat qui lui correspond sera de plus en plus tenté de cesser l’aventure ordo libérale. Les rentiers ont massivement profité de ce qu’on a appelé la fin de la « répression financière », mais, parce que dans la tradition française la liberté ne se réduit pas à la propriété et au marché, c’est dans ce dernier pays que la rente financière prend les risques les plus importants, d’où l’attachement considérable des milieux qui en profitent à ce qu’on appelle le « couple franco-allemand ». La banque de France, devenue objet étranger dans son propre pays, sera de plus en plus soumise à de très fortes contraintes impulsées par la crise et la tradition culturelle française.
Mais l’Allemagne elle-même sera contrariée dans sa tradition culturelle. Déjà le comportement de la BCE n’est plus en accord avec la grande tradition ordo-libérale. Alors que, naguère, la banque centrale, qu’elle soit européenne ou simplement allemande, se devait d’être l’équivalent d’une cour suprême ou un conseil constitutionnel veillant à la sanctuarisation de la monnaie - exactement comme le principe d’indépendance de la justice et de respect du droit - la BCE est devenue dépendante d’intérêts privés et publics : le système bancaire européen devenu massivement insolvable, qu’il faut aider, et les Etats européens eux-aussi insolvables et qu’il faut, au moins de manière détournée, aussi aider.
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-banques-centrales-la-fin-de-l-universalite-des-valeurs-germaniques-118080235.html -
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mardi, 04 juin 2013 00:05
Posté par
alex6
"Attention, le capitalisme, souvent confondu avec le libéralisme, n'est qu'une déviance de l'économie où le capital s'empare du pouvoir, notamment par le monopole, pour justement soumettre le "client"."
Ouch...
Par pitie, rajoutez "capitalisme d'ETAT"! Le capitalisme n'est qu'un mecanisme base sur le principe d'accumulation du capital. Le capitalisme s'oppose au marxisme mais surement pas au liberalisme, simplement parcequ'ils ne se trouvent pas dans la meme categorie.
Le capitalisme est effectivement le systeme economique qui prend le dessus dans un systeme plus globalement liberal, parcequ'il correspond a la nature humaine que le liberalisme libere.
Le capitalisme d'etat, c'est quelque part une deviation du capitalisme comme outil de creation de la richesse dans l'acceptation marxiste du terme. En gros, on utilise le capitalisme pour hisser la societe a un stade de progres optimum permettant ensuite de realiser la revolution et la grande distribution.
Dans une moindre mesure, les politiques actuels utilisent le capitalisme comme vache a lait, en ayant probablement abandonne l'objectif marxiste de l'operation.
Quoiqu'il en soit, vous ne pouvez pas opposer liberalisme et capitalisme sans faire une faute intellectuelle. Eventuellement, vous pouvez opposer liberalisme et capitalisme d'etat mais la encore, c'est un peu comme comparer des carottes et des pommes...