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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La peur de la mort, la peur de la vie

Audience de l'article : 1570 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
Au départ il est des angoisses diffuses et des peurs, partagées par tous les hommes. A tel point que ces peurs deviennent insupportables, déstabilisent profondément l’existence du plus grand nombre. C’est alors qu’une croyance s’installe pour permettre d’évacuer ces peurs, qui n’ont aucune solution raisonnée possible.

Ces croyances ont une puissance à la hauteur de l’oubli qu’elles impliquent du problème qu’elles régulent.

La peur de la mort

Qui, en réalité, est plutôt une peur de l’inexistence, l’idée du néant qui suivrait la vie et la rendrait si insignifiante que, peut-être, elle paraitrait ne pas valoir la peine d’être vécue.

Face à cette peur s’installe naturellement l’idée d’un au-delà.

Initialement cet au-delà était diffus, à la fois proche et lointain, peuplé de Dieux et de demi-Dieux au fil des inventions des petits malins qui se prétendaient en communication avec cet au-delà.

Car, c’est là le piège, il est toujours des petits malins qui, y croyant ou non, arrivent à persuader un certain nombre de peureux qu’eux connaissent et maitrisent l’espace inconnu qui suit la mort.

A votre choix, et selon qu’ils croient eux-mêmes ou non, se sont au mieux des mythomanes menteurs, au pire des escrocs.

Avec le temps, la force naturelle de la centralisation, et le désir de puissance, il parut inévitablement nécessaire de mettre cet espace de néant, d’inconnu, sous la responsabilité d’un seul Dieu, évidemment plus puissant que la multitude de ses prédécesseurs, puisque regroupant toutes leurs puissances.

Ce qui n’a pas manqué de renforcer la puissance de ceux qui prétendent le représenter.

C’est ainsi que sont nées les croyances en des religions monothéistes et leur puissance démesurée.

La peur de la vie

Elle est constante, mettant chacun de nous en face de ses responsabilités. Moins implacable que la confrontation avec le néant, elle trouble quand même le plus grand nombre par l’obligation à tout instant de choisir, de décider, puis d’assumer.

L’ensemble imbriqué dans les choix et obligations des autres, au point que la vision de nos propres actes s’en trouve difficilement définie.

Ici nous allons rencontrer les mêmes mythomanes ou escrocs qui vont prétendre être en mesure de choisir, de décider puis d’assumer pour nous. Tout cela évidemment à notre profit, ils vont même jusqu’à inventer cette idée saugrenue qu’un intérêt supérieur, en réalité le leur, devrait contraindre nos intérêts personnels.

Initialement, ces “messieurs, je fais tout pour vous et mieux que vous” intervenaient par la seule force de leurs biceps, tout comme dans le monde animal.

Puis, associés aux spécialistes du néant, ils s’imposèrent en tant que “chefs vénérés”, Rois. Chacun leur devant obéissance jusqu’à la mort. Tout ça pour ne pas affronter la peur de la vie, ce qui est, il faut en convenir, cocasse.

Les excès du système aboutirent, en Occident, à différentes révolutions et à ce que l’on a appelé “les lumières”, c’est-à-dire cet acte isolé de courage de certains penseurs qui promulguèrent, sans grand succès pratique, l’idée que chacun doit vivre librement sa vie, ne pas en avoir peur.

Aujourd’hui la peur de la vie a atteint son paroxysme et les “messieurs, je fais tout pour vous et mieux que vous” ont créé une sorte de divinité compensatoire, à laquelle nous sommes tous tenus de croire, à travers laquelle ils interviennent, qu’ils appellent : l’Etat.

Pour que cette divinité ne se confonde pas avec les Dieux du néant, pour que sa toute puissance ne soit pas concurrencée, ils durent d’abord séparer les Dieux du néant de ce Dieu du présent. Ce fut la séparation de l’église et de l’Etat.

Les hommes de l’Etat prétendent représenter cette abstraction divinisée, le plus grand nombre d’entre nous croit qu’elle existe vraiment et s’y soumet intégralement, jusqu’à la mort.

La confrontation

Tout va bien, les escrocs s’étant partagés les deux marchés divins — équitablement à leurs yeux — la masse des esclaves que nous sommes avance cahin-caha.

Oui, mais voilà. Il reste sur cette planète, une organisation presque fossile, qui fonctionne dans l’ancien système où seul le Dieu du néant a le pouvoir, la séparation entre le Dieu de la vie et le Dieu de la mort n’a pas encore eu lieu.

Manque de pot, cette organisation est à la tête de la plus grande quantité de matière première, dont nous avons tous un besoin vital : le pétrole. Elle est immensément riche.

Ce Dieu de la mort, riche, ne reconnait pas les différents Dieux de la vie. Les musulmans ne reconnaissent pas les Etats.

Le conflit des croyances aveugles est inévitable.

Car, chaque croyant se croit raisonnable, sans quoi il ne croirait pas. Alors que toute raison a quitté préalablement tout croyant.

Par exemple, n’allez pas dire en ville, à qui que ce soit, que l’Etat n’existe pas, n’est qu’une sorte de divinité fabriquée pour que certains vous possèdent, vous et vos biens. Personne ne vous portera attention. Bien pire, ce sera même considéré comme un sacrilège passible des tribunaux.

Quand deux croyants opposés se rencontrent, ils ne peuvent que s’invectiver, voir se battre et s’entretuer.

C’est donc ce qui nous attend, une lutte à mort entre les musulmans et les étatistes.

Pour combien de temps ? Pour toujours, jusqu’à que la raison ait raison des Dieux Mahomet et Etat.

Ce n’est pas demain la veille, à moins que le pétrole disparaissant, la religion liée disparaisse faute de moyen, ce qui nous soumettrait définitivement au seul Dieu ETAT.

Bien à vous. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Thierry Seguin dimanche, 25 octobre 2020 17:56 Posté par Thierry Seguin

    Nous sommes passés de la génération des casques bleus à celle des masques bleus : une armée de froussards. Avec un peuple aussi veule, la dictature est à nos portes.