Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La barbarie : quelle barbarie ?
Audience de l'article : 1826 lecturesEn 1940, les allemands ont atteint aisément les sommets de la barbarie, sommets que l’on croyait ne jamais pouvoir être dépassés. Aujourd’hui, ils sont nos plus proches amis.
Cela mérite réflexion.
Oublions ceux qui sont assez obtus pour imaginer que la folie d’un groupe peut être le fait d’un seul individu. Hitler était un pauvre type qui n’a fait que s’approprier une pensée alors commune à l’époque chez les allemands — et pas que — … : “Nous n’avons pas ce que nous méritons, nous les allemands, cela tient au fait que les juifs nous le volent et que, par ailleurs, des sous-hommes inefficaces exploitent des territoires qui nous reviennent de droit”.
Pour résumer la situation de l’époque : un groupe, une frustration, des boucs émissaires, et vogue la galère le dérapage est incontrôlable.
Partout et toujours la barbarie est à fleur de peau, la civilisation n’est qu’un vernis.
Continuons la réflexion
Il n’y a que deux manières d’organiser un groupe humain :
– La priorité au groupe,
– La priorité à l’individu.
On remarque que l’Allemagne nazi était nationale-socialiste, elle avait choisi la priorité au groupe. On pourrait aussi citer l’URSS, la Chine etc… Evidemment, les organisations religieuses en règle générale – pas les croyances qui sont de l’ordre du privé –, dont l’islamisme, qui toutes donnent la priorité au groupe.
Lorsque la priorité est donnée au groupe tout peut arriver, les conséquences sont toujours dramatiques pour l’individu qui n’est alors ni respecté ni protégé s’il ne fait pas partie des zélotes de la pensée majoritaire du groupe qui est au pouvoir.
Les socialistes sont une organisation qui donne la priorité au groupe.
Ils se parent d’humanisme, mais c’est un faux-nez, ils méprisent ceux qui ne pensent pas comme eux.
Comme tout groupe, il leur faut un ciment, un bouc émissaire, c’est évidemment celui qu’ils jalousent : le riche. Ils le torturent sans remord, avec jubilation.
Quand soudain, les voilà face à une autre organisation qui privilégie aussi le groupe. Cette organisation, l’islamisme, les prend comme boucs émissaires, ils n’en reviennent pas, ils ne comprennent pas que leur propre système leur soit soudain appliqué. Ils s’agitent, cherchent une explication, mais il n’y en a pas.
Ceux qui rejoignent le groupe islamiste partagent une conviction, la même que les socialistes : priorité au groupe.
Il n’y a pas de modérés, de bons ou de mauvais islamistes, il y a des hommes qui pensent ou croient que la priorité doit être donnée au groupe. A partir de cet axiome il n’y a aucune limite, pas plus pour l’islamisme que pour le socialisme ou quelque collectivisme que ce soit.
C’est assez troublant de voir ces deux monstres en venir aux mains.
Ce sera sans fin du fait qu’ils n’ont aucune sensibilité individuelle et que pour eux seul compte le groupe auquel ils appartiennent, les autres étant indistinctement l’ennemi, l’individu n’a pas sa place dans leurs schémas.
Alors que,
La seule société possible est celle où la priorité est donnée à l’individu. Où celui-ci et ses biens sont sacrés, respectés.
Ce type de société ne peut pas déraper, mais il peut en décevoir certains. En effet, il implique la responsabilité, le résultat lié à ses propres capacités, l’acceptation des autres, de leur personnalité toujours si différente.
La priorité donnée à l’individu suppose que celui-ci connait ses droits et ses obligations, qu’il les applique à chaque instant de sa vie.
C’est un peu compliqué et frustrant pour les nuls qui préfèrent, au nom de l’intérêt du groupe, voler ou tuer ceux qui leur sont désignés.
Les socialistes sont si embrigadés, si sectaires, qu’ils ne perçoivent même pas l’analogie qu’il y a entre eux et Daech.
Ils envoient des bombes sur leur miroir, se pensant largement au dessus de ces hommes qu’ils prennent pour des fous ou des sadiques, alors qu’ils ne sont que de pauvres gens à qui l’on a fait croire que le groupe, leur groupe, prime sur tout et que l’Occident, leur bouc émissaire, entrave leur marche victorieuse vers le bonheur absolu. Pourquoi tant de connerie ?
Comment chaque matin des hommes peuvent se lever en ayant le culot de privilégier le groupe, de soumettre à leur folie d’autres hommes qui ne demandent qu’à vivre à leur guise et en paix.
Je hais ces individus qui prétendent me dicter ce qui est bon pour moi, alors qu’en réalité ils se foutent de moi et agissent ainsi uniquement parce qu’ils pensent que c’est bon pour eux.
Jusqu’ici ils me volaient simplement, aujourd’hui ils m’entrainent dans leur guerre.
Pourquoi n’ont-ils pas vu plus tôt que l’Orient est majoritairement acquis à l’idée que la priorité doit être donnée au groupe, indépendamment de leur programme particulier ? Parce qu’ils ont le même principe d’organisation.
Existe-t-il sur terre un seul endroit où l’individu est respecté et où, évidemment, il respecte les autres ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui.
Dans ces conditions, l’avenir s’annonce terrible, parce que telle qu’elle se présente personne ne gagnera cette guerre, parce que personne n’est sincère ni respectueux de l’individu.
Ben cordialement. H. Dumas
1 Commentaire
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vendredi, 20 novembre 2015 16:00
Posté par
alphaprivate
Excellent article Mr DUMAS !
Comme vous, je hais toutes les idéologies et l'infinité d'idiots utiles (et parfois dangereux) qu'elles produisent depuis trop longtemps.
Hélas, je crois que l'humanité a encore beaucoup de chemin à faire ... ça n’est pas gagné !