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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Journalistes et magistrats

Audience de l'article : 1852 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
J’ai été élevé et j’ai vécu dans l’idée que les magistrats rendent la justice et que les journalistes traquent la vérité.

Force m’est de reconnaitre que j’ai été puis que je me suis lourdement trompé.

Mes premiers constats personnels en flagrance de falsification ont concerné les journalistes. D’une nature peu discrète, très tôt — vers 15 ans pour les compétitions de Kart — certains de mes actes ou de mes pensées ont eu à être rapportés par la presse – locale, je vous rassure – la divergence entre la réalité vécue et ce qui en était colporté m’a stupéfait.

J’ai rapidement réalisé que ces distorsions ne m’étaient pas exclusives que, c’est un fait acquis, la presse est infoutue de traiter objectivement et fidèlement un événement matériel ou intellectuel. D’ailleurs, toutes ces masses de mensonges ont généré une nouvelle profession : « les communicants », qui ne sont que des menteurs professionnels.

Concernant les magistrats, ce fut pour moi plus tardif. Je dirais même que les premières rencontres, alors que je n’étais pas encore classé dans une case de« trublion », furent relativement justes. Même s’il m’arriva alors de perdre, d’être condamné, je ne ressentais pas les partis pris iniques d’aujourd’hui. Avec le temps, l’injustice a pris le dessus, l’obligation de condamner contre toute logique est devenue le mantra des magistrats qui se croient au service du pouvoir ou de leurs convictions personnelles.

– « Voltaire, tu es bien loin, ils ont oublié ta lucidité, tes convictions »

Comment en est-on arrivé là ?

Je n’ai pas la prétention, en posant la question, d’être en mesure d’apporter la réponse. Je propose juste d’engager le débat en explicitant ma vision, fatalement partielle et peut-être erronée. Nous verrons…

Je poserai comme préalable que les hommes sont assez peu différents les uns des autres, que ce qui les différencie découle de la géographie et des structures qu’ils se donnent. Une synergie étant probable entre les deux.

Contrairement à l’idée faussement répandue, la structure sociétale n’est pas décidée par le peuple mais bien par l’élite au pouvoir.

On peut rêver que cette élite est mise en place par le peuple, volontairement ou involontairement. Rêvez…. démocratie ou pas, ce n’est jamais le cas.

Mais, en réalité, le vrai et le seul pouvoir du peuple, pour peu qu’il lui soit octroyé ou qu’il le prenne, est limité à la possibilité de se débarrasser d’une élite qui ne lui convient pas. Par la loi : le vote, ou par la force : la rue. Le pouvoir du peuple est le pouvoir du nombre, quoi de plus con ?

Mon théorème de base est que le système social est le fruit des élites, que donc la sélection des élites est le socle de tout.

C’est ici qu’aujourd’hui, en France, le bât blesse.

La compétence

Quelque soit le type de société recherché, si l’on vise la réussite, la sélection de l’élite ne peut se faire qu’à partir de la compétence. Ce n’est pas le cas chez nous.

La grille hiérarchique qui commande la pyramide sociale est exclusivement basée sur les indications de l’Education Nationale.

Or l’Education Nationale ne détecte pas les compétences mais les connaissances. Ce n’est pas du tout la même chose.

Les connaissances sont théoriques, les compétences sont pratiques. Les unes s’apprennent à l’université, les autres dans le feu de l’action. Or, l’alliance du statut professionnel figé — aussi bien du salariat public ou privé que du patronat — et du « principe de Peter » favorise le classement théorique à partir des connaissances et obstrue volontairement l’émergence des compétences.

Le réseau

A partir du moment où la compétence est mise en échec, la porte est ouverte à la cooptation par faveur.

Naturellement se créent alors des réseaux autour de valeurs aussi diverses que la religion, les anciens combattants ou les boulistes, les utopies politiques, etc…

Le but de ces réseaux étant exclusivement de permettre à leurs membres de rejoindre l’élite pour organiser les conventions sociales – ou lois – au bénéfice du réseau d’appartenance, au mépris de toute efficacité globale.

Le réseau est la béquille qui pallie l’absence de compétence, qui prend pour excuse la connaissance référence apparente au dessus de tout soupçon.

La boucle est bouclée.

La compétence a disparu, complètement marginalisée, voire persécutée.

Journalistes et magistrats n’échappent pas à cette désorganisation sociologique.

Il n’y a pas de procès en sorcellerie à leur faire, pas de complot, pas de rancœur personnelle.

Leur carence n’est liée qu’à leur incompétence. Les uns ne comprennent pas ce qu’ils rapportent, les autres ne comprennent pas ce qu’ils jugent.

Cela est particulièrement visible à l’occasion des contrôles fiscaux, de la fameuse fraude fiscale, de leurs contentieux et communiqués. Tant qu’il en sera ainsi nous souffriront, les dégâts seront terribles.

Hélas, rien ne permet d’imaginer qu’un changement se profile à l’horizon.

C’est la négation de ce à quoi je croyais, de ce pourquoi j’ai vécu. Terrible constat.

Cordialement. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire hftrade vendredi, 06 avril 2018 23:21 Posté par hftrade

    journalopes et mur des cons des magistrapes, au service du regime (qui rackette les petits francais) rien de nouveau sous le soleil