Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Indépendance ou irresponsabilité : la confusion du statut des magistrats
Audience de l'article : 1633 lecturesIl est assez aisé de rendre une justice catégorielle, bien plus difficile d’accéder à une justice universelle adaptée à nos sociétés multi-catégorielles, multiculturelles.
C’est ici que je rejoins Claude Reichman : il n’est qu’une solution possible, s’inspirer des grands principes qui dominent les clivages.
Je dirais, à la louche, la liberté, le respect de l’individu, de sa pensée, de sa propriété, mais aussi la place du groupe au service des individus, l’acceptation de son identité et sa défense, la compassion et ses conséquences la charité et le partage des peines.
Mais, hélas, les grands principes ne sont ni assurés, ni facilement accessibles. Ce sont d’ailleurs ces caractéristiques qui ont amené les penseurs des lumières à imaginer la nécessité d’un l’équilibre des pouvoirs pour limiter la casse en cas d’oubli des grands principes.
Et nos magistrats dans tout ça ?
L’école de la magistrature de Bordeaux n’a ni la charge ni la capacité d’en faire des surhommes, des demi-dieux.
Lorsqu’ils arrivent sur leur trône – physique – de la salle d’audience, qu’ils détiennent ce pouvoir colossal de “rendre la justice”, ils sont bien embarrassés.
Les grands principes, s’ils les ont compris, viennent directement en conflit avec :
– leurs vérités s’ils sont croyants en une religion, une politique ou une philosophie,
– Leur capacité de travail en liaison avec leur charge de travail et le temps nécessaire pour adapter les grands principes aux détails des dossiers.
– Leur appartenance à un corps qui se croit obliger de présenter une image d’infaillibilité, et à ce titre s’imagine devoir dissimuler toute erreur ou toute faiblesse.
– La pression que leur impose les politiques pour qui la justice n’est que l’outil de l’ordre qu’ils souhaitent imposer.
– La pression que leur impose Bercy, en les menaçant pour qu’ils soient l’arme de l’injustice qui installe la terreur nécessaire à la collecte des impôts abusifs.
Je passe sous silence les magistrats tout simplement sots, prétentieux, sadiques, fainéants, ou autres qualités aussi répandues ici qu’ailleurs.
De tout cela une chose est sure : notre justice ne marche pas, elle craque de tous les côtés. Elle est à repenser intégralement.
Le statut actuel des magistrats, leur indépendance d’opérette, leur désabusement, nous amènent droit dans le mur, dans la révolte, vers la guerre civile, vers le règne de la police politique, violente.
Dans le cadre des grands principes n’abandonnons pas.
Le lien (ICI) pour accéder à la saisine, que j’engage, du Tribunal Correctionnel de Poitiers, en vertu des grands principes.
Car, il ne faut pas l’oublier, c’est le justiciable qui paie cash l’irresponsabilité des magistrats, même déguisée en indépendance.
Bien à vous. H. Dumas
1 Commentaire
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dimanche, 28 juin 2020 02:20
Posté par
Bruno K
En France, les hauts fonctionnaires peuvent tuer (1500 fois plus de victimes covid ramene a la population que Taiwan!!!) par leur negligence et fautes evidentes (connivences avec les labos, votes et confinement 3 jours apres etc) et Fillon qui se voit refuser la Presidence a cause de 3 fois rien, alors que ceux en place magouillent des centaines de millions (Francaise des jeux vendu via banques d'affaires, black rock pour la secu etc), les injustices sont criantes, bon courage!