Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Et vous ça va ?... Parce que moi...
Audience de l'article : 1511 lecturesIl est donc probable que ce que je viens de comprendre ne va me servir à rien, parce que trop tardif. Si ça peut vous servir… si vous avez vingt ans.
La pensée naïve
Je croyais, et je crois toujours, que tous les hommes sont les mêmes, qu’importe l’apparence, l’éducation, l’environnement.
Ils sont différenciés par les stimuli qui les font réagir, mais à stimuli égaux ils seraient tous identiques, chacun en fonction de leur personnalité évidemment.
D’où, pour moi, l’importance de l’organisation structurelle de la société dans laquelle ils évoluent. C’est à partir de cet axiome que j’ai bâti ma réflexion, que j’ai pensé que la raison peut analyser la structure, en comprendre les conséquences inévitables, et en modifier l’organisation pour influer sur le résultat.
Il me paraissait aisé d’analyser la nécessité de l’économie, de comprendre que son progrès, comme en toute chose, passe par le capitalisme, c’est-à-dire l’acquisition, la possession et la transmission. Comme l’instruction, la science, etc… passent par le même cheminement, acquisition, possession et transmission.
Chacune de ces trois étapes demande des qualités particulières, tout spécialement l’acquisition – ou création – dont l’accès ne demande pas les mêmes qualités pour un enseignant, un scientifique, un manuel ou un opérateur économique.
Il me paraissait évident que l’organisation bureaucratique de notre société, par sa difficulté à décider, à risquer, n’était pas apte à l’acquisition économique, que donc les résultats sur ce point seraient négatifs, que le marché en ferait rapidement la preuve et que la démocratie porterait au pouvoir de nouveaux hommes – ou femmes – aptes à modifier la structure bureaucratique pour permettre l’épanouissement indispensable de l’économie.
Le fiasco est là, et rien ne se passe.
L’erreur.
L’opinion publique, maîtresse de tout, fait mine d’être indifférente à l’économie, d’avoir d’autres priorités. Elle fait semblant d’être attachée à l’égalité, exclusivement en économie.
Elle se fait peur en s’imaginant capable d’exercer une influence sur la planète, ce qui est objectivement ridicule, aussi en diabolisant les virus qui l’accompagnent depuis des millénaires, en les imaginant en tueurs aveugles qu’elle prétend d’abord esquiver puis carrément terrasser, alors que de tout temps ils se fondent naturellement dans la vie globale.
Je pensais que la pression de l’échec économique, que tout le mode peut constater, amènerait inévitablement l’opinion publique à repenser son organisation structurelle.
C’est tout le contraire qui se passe.
La découverte
L’opinion publique hait les initiateurs – ou décideurs — en règle générale, tout particulièrement ceux qui sont efficients en économie. Je n’avais pas évalué cette haine à sa juste mesure.
Je constate, à l’échelon mondial, que l’opinion publique adhère à l’idée d’éradiquer les initiateurs, tous, pour les remplacer par des bureaucrates qui prétendent décider infailliblement, au motif qu’ils le font à travers des spécialistes proclamés et des commissions.
En réalité la bureaucratie tire sa légitimité décisionnelle de la mise en place de structures qui de tout temps ont été utilisées pour ne pas décider.
Personnellement
Je prends soudain conscience que mes luttes sont vaines.
Contrairement à ce que j’imaginais, je ne suis pas harcelé, torturé, ruiné, parce que j’aurais vexé un tel ou tel autre, parce que mon franc-parler aurait déplu, parce que ma vie légèrement blingbling aurait manqué de discrétion, non, tout cela n’est que l’écume.
S’il s’était agi de cela, effectivement un retournement de situation aurait été possible.
Mais, c’est ma personnalité d’initiateur économique libre, indépendant des connivences, qui est devenue inacceptable, qui ne doit en aucun cas survivre.
Je suis une survivance inacceptable, que l’opinion publique rejette.
Je n’aurai sans doute pas le temps de voir si ce rejet est légitime, si l’avenir doit être écrit par de faux décideurs bureaucratiques et exécuté par des créateurs castrés et soumis.
Si c’est le cas, pas de regret pour moi et bonne chance à l’opinion publique.
Si ce n’est pas le cas, que les petits gars de banlieue ne se désespèrent pas, c’est à eux et à leurs rappeurs que l’avenir appartiendra après la faillite des culs serrés de la bureaucratie.
Bien à vous. H. Dumas
1 Commentaire
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jeudi, 08 juillet 2021 10:12
Posté par
hftrade
Helas les barreaux de la cage ripoublik bananiere du frankistan se resserent... le bunker de Bercy a 3 etages, etat dans l'etat (equivalent du KGB en URSS), des elites ripouxblicaines (il semble qu'en france inspecteur des finances soit un poste glorifié et un tremplin meme pour la voie presidentielle cfr giscard), est le principal nstrument d'asservissement des francais.
En parlant de republique bananiere, je prefere costa rica, panama, les gens sont pas aussi debiles qu'en france. c'est difficile de rester poli en parlant des francais , je fais un effort...