Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
DEPARDIEU - AYRAULT
Audience de l'article : 4310 lecturesLe premier est un cancre, primo-délinquant, intelligent, qui s'imposera par sa seule intelligence.
Le second est un bon élève, obéissant, discipliné, qui parvient au sommet par cooptation, on ignore la portée de son intelligence.
Ils sont les symboles de notre société, ils sont emblématiques, voir caricaturaux, de la situation actuelle.
Ayrault n'a pour ainsi dire jamais travaillé. Bon élève, il s'est glissé facilement dans le moule de l'éducation nationale. Il est probable qu'il ne doute pas, qu'il a depuis toujours, et encore aujourd'hui, des certitudes (c'est ce qui peut arriver de pire). Un peu de professorat à mi-temps en début de carrière, puis l'autoroute de la politique. Un contact qui doit plaire le fait très rapidement élire. Voilà un homme qui depuis fort longtemps roule en voiture de fonction avec chauffeur, est entouré d'une multitude de collaborateurs serviles, dépense l'argent public à haute dose, comme les autres. Il est succulent de le voir donner des leçons de civisme pour contrer une crise de la dépense publique qui lui doit certainement beaucoup. Chaque document signé par Ayrault doit, depuis fort longtemps, nous coûter de l'argent public en grande quantité, c'est ce qui le fait élire. Bref, il est l'archétype de la réussite par la fonction publique.
Depardieu a toujours travaillé. De petits boulots à la limite de la légalité, en petits rôles, il a su s'engager suffisamment pour devenir ce qu'il est. J'ai eu l'occasion de déjeuner face à lui dans les années 1980, je peux témoigner de son intelligence, de ses doutes, de sa quête d'homme. Aujourd'hui, chaque fois qu'il pose sa signature au bas d'un document, il s'en suit une opération économique, peut-être plus ou moins fructueuse pour lui, mais dans tous les cas génératrice d'emplois, de taxes et de revenus pour la société. Nous ne sommes pas dans le même monde qu'Ayrault.
Nous avons donc d'un côté la dépense illimitée, inconsidérée et de l'autre la richesse acquise par le travail, le service, l'intelligence, qui participe à l'épanouissement économique du pays.
Ce sont les "Depardieu" qui ont enrichi la France, ce sont les "Ayrault" qui l'ont amenée au bord du gouffre et, sous peu, dans le gouffre.
Le conflit devait arriver, il arrive par ces deux champions, il gagnera toute la société.
Ce qui me fascine, c'est l'impossibilité de regarder objectivement la situation, c'est le fossé qui s'est créé, infranchissable.
Filippetti s'en mêle. Elle rameute tous ceux qui pensent du mal de la fortune, tous les jaloux, tous les profiteurs, elle met en avant le fait que la fortune de Depardieu devrait beaucoup aux subventions qu'elle et ses copains politiques donnent abondamment au Cinéma et à la culture en général. Elle est indécente.
D'abord, elle n'a pas à se gargariser de ces subventions, ce n'est pas son argent qu'elle distribue, mais le nôtre et sans notre accord. Et puis a-t-elle assisté à ces films ou pièces subventionnées, soi-disant destinées à l'élite, que personne ne peut voir sans s'emmerder prodigieusement ? Connait-elle les dégâts faits aux théâtres privés par ceux qui sont subventionnés ? A l'économie du cinéma par ces mêmes subventions ? Connait-elle ce milieu, connait-elle la mentalité de cette bande d'assistés, incompétents et prétentieux comme des poux ? Il faudrait que Filippetti sorte autrement qu'entourée de sa cour et voit la vraie vie du monde du spectacle.
Le drame dans l'aventure France, c'est l'adaptabilité extraordinaire de l'homme qui lui permet de vivre en URSS, à Cuba ou en Corée du Nord sans prendre conscience de ce dont il est victime.
On lui a tellement dit, depuis des millénaires, qu'il n'a le droit à rien et certainement pas à jouir de la vie. Qu'il bosse, qu'il mange, qu'il baise pour procréer et qu'il se taise, rien de plus.
Alors quand, parmi eux, il en est un qui comprend que tout est possible, qu'il suffit d'y croire et de s'en donner la peine, il devient un danger public. Si en plus il se sent libre, il doit être exécuté.
Depardieu sera exécuté. C'est triste.
Bien cordialement. H. Dumas
8 commentaires
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lundi, 17 décembre 2012 17:23
Posté par
yves
A propos, je n'ai jamais été fan des films de Depardieu à de rares exceptions. Je n'ai jamais aimé sa vulgarité et son non respect des règles. Pour le reste j'aime ce type, sa personalité, sa motivation, son intuition, sa simplicité, son gout du terroir, des terres ec. . Je soutiens à fond son départ pour la Belgique et me suis même mis sur une nouvelle page Facebook "Soutien à Gerard Depardieu". Pour ma part, il ne me reste plus beaucoup de temps avant le départ ;-)
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lundi, 17 décembre 2012 17:13
Posté par
yves
Merci Henri, idem j'étais sûr que vous feriez rapidement un article.
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lundi, 17 décembre 2012 00:20
Posté par
alex6
Pour ceux qui en douteraient encore, la France est devenue une dictature.
L'etat vous fera la peau quand il le voudra et n'hesitera pas a voler toute l'epargne disponible afin de preserver son train de vie.
J'ai a ma modeste echelle, abandonne le renouvellement de mon passeport francais, par rejet de l'attitude du consulat local.
Quel gachis pour un si beau pays. -
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dimanche, 16 décembre 2012 23:42
Posté par
zoulou2
Bravo a notre Gege national, j'espere qu'il vendra son hotel a bon prix, avant que la bulle immobiliere eclate, et pigeonne un con qui souhaite rester en france.
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dimanche, 16 décembre 2012 22:45
Posté par
eric2
Sans commentaires
http://www.dreuz.info/2012/10/video-jean-marc-ayrault-pris-en-flagrant-delit-de-magouille-par-le-petit-journal-jouissif/ -
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dimanche, 16 décembre 2012 19:55
Posté par
Manoit17
Bonjour Henri,
Moi aussi j'étais certain de votre réaction. Félicitation pour le style de votre billet. Mais "comme d'hab" (je plaisante!!!) vous avez oublié un paramètre important : le talent.
C'est ce talent, qui leur fait défaut, qui met en rage les jaloux de tous poils. Malheureusement Paretto frappe encore : il y a plus de médiocres que de génies, de créateurs de richesses, "d'assumeurs" de leur destin.
Les politiques le savent et utilisent à la perfection la dialectique, car le peu de talent qu'ils ont se situe là, et en particulier les techniques de l'amalgame et du bouc émissaire.
Si nous sommes sur ce site, à vous lire, entre autres rédacteurs, avec plaisir, c'est bien en raison d'une communauté d'esprit (rebelle??!!!) et d'un sens (goût) du risque (marchés financiers).
Continuez à dénoncer cette tuerie de la liberté, au moins ça défoule!