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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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COVID : un délire collectif...

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La tournure prise par les événements liés à COVID m’interroge. Et je m’aperçois, que non seulement je ne suis pas le seul, mais que d’autres m’ont largement devancé.

Depuis fort longtemps, comme vous je suppose, j’ai ressenti, sans vraiment chercher d’explication, que les sentiments, les émotions, les pensées voire les actions d’un groupe ont leur indépendance par rapport aux mêmes stimuli des individus qui composent le groupe, tout en s’imposant à ces individus. Ce qui génère régulièrement des situations assez inconfortables entre le groupe et certains de ses membres.

Dans le cadre de cette différenciation, force est d’admettre que le groupe peut entrer en délire sans pour autant que les membres qui le composent soient eux-mêmes délirants.

Il me semble que pour COVID ce soit le cas.

Hier soir, je suis tombé sur une vidéo-interview de Denis Robert, qui a fortement alimenté ma réflexion.

Il y a quelques années, j’ai fait un tout petit bout de chemin avec Denis Robert. C’est un homme intéressant et intelligent, mais c’est un croyant égalitariste, donc un candidat au délire. C’est aussi un carnassier rusé, donc un collectiviste dangereux.

Il interview dans cette vidéo ; https://youtu.be/2QFirQKLhEI un pédopsychiatre, le docteur Thierry Gourvenec. C’était il y a un an. C’est très, très, intéressant.

Une petite frustration cependant.

Le docteur Gourvenec explique que les délires collectifs cachent la plupart du temps un choc violent, une peur intense, par exemple la fin programmée par lui de Charles De Gaulle à la tête de la France en ce qui concerne la Rumeur délirante d’Orléans en 1969.

Curieusement, il faiblit sous les attaques de Denis Robert, délirant du COVID, et ne précisera pas sa pensée quant au choc de peur qui aurait pu générer le délire COVID, alors que visiblement il a sa petite idée. Il sème quand même in fine le doute dans l’esprit de Denis Robert, c’est intéressant.

Cette idée de délire collectif éclaire l’histoire violemment.

Les délires de Louis XIV, dont Versailles et sa cour – dix mille courtisans — vont précipiter la France vers la révolution. Que sont les guerres de 14 et de 39 si ce n’est des délires collectifs ? Et tant d’autres phénomènes incroyables qui s’expliquent si l’on accepte l’idée du délire collectif.

L’état de délire étant caractérisé par l’incohérence des pensées et des décisions, la perte de repère logique, l’impossibilité de raisonner objectivement autrement qu’à travers le filtre de l’objet du délire, le refus d’une autre vérité que celle du délire. L’aboutissement du délire, s’il en est un, étant la sidération.

Bien des situations dans le monde suivent ou ont suivi ce cheminement, n’ont pas d’autres explications. Le délire collectif serait plutôt la norme que l’exception, il me semble.

Plus avant, en 1995, est publié : “Mécanismes mentaux, mécanismes sociaux, de la psychose à la panique” Sous la direction de Henri Grivois, Jean-Pierre Dupuy.

Je n’en connais qu’un extrait public, que voici :

“Pour bien comprendre un délire et pour pouvoir lui appliquer le traitement le plus approprié, le médecin a besoin de savoir quel en a été le point de départ. Or cet événement est d’autant plus facile à discerner qu’on peut observer ce délire à une période plus proche de ses débuts. Au contraire, plus on laisse à la maladie le temps de se développer, plus il se dérobe à l’observation ; c’est que, chemin faisant, toutes sortes d’interprétations sont intervenues… Entre un délire systématisé et les impressions premières qui lui ont donné naissance, la distance est souvent considérable. Il en est de même pour la pensée religieuse.”

Il s’agit d’une citation d’Émile Durkheim, que j’ai trouvée suffisamment séduisante pour acheter l’ouvrage, que j’aurai la semaine prochaine.

Donc le délire collectif, peu étudié, serait une maladie collective réelle.

Quel chantier s’ouvre à nous…. Quelle découverte en ce qui me concerne.

Dans le genre : retour à l’envoyeur…pour le délire fiscal.

Bercy nid de fous délirants ? C’est à étudier…

Revenons à COVID.

Si tout cela s’avère n’être qu’un délire, ce qui aujourd’hui commence à être fortement sous-entendu, quel échec pour Macron.

Car que demande-t-on à un homme de l’Etat ?  Pas grand-chose mais, à minima, de nous protéger des délires collectifs, de garder toute sa tête quand notre groupe la perd.

De ne pas céder à la panique et évidemment encore moins de l’amplifier.

Suivez mon regard… Attendons d’y voir plus clair.

En ce qui concerne le choc violent, la peur irrépressible, ayant enclenché ce délire ?

J’ai ma petite idée.

Je propose la terreur de perdre la domination mondiale pour les occidentaux et leurs affidés, au profit des asiatiques. Avec tout ce que cela suppose quant à la qualité de vie entre : être dominant ou dominé. Explication qui peut aussi englober le délire écologique…

Pourtant, les soins me paraissent simples pour contrer le délire collectif : il suffit de redonner la liberté à l’individu… il cassera facilement le délire collectif s’il peut s’en échapper.

Bien à vous. H. Dumas
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