Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
62 ans plus tard
Audience de l'article : 2126 lecturesLa Hongrie, était alors confrontée à la faillite d’une politique entièrement étatisée, planifiée, appelée le communisme et imposée au pays par l’URSS. L’implantation du communisme n’était pas un souhait de la population hongroise, mais la simple raison que l’armée russe était arrivée la première et occupait ce pays ayant fait partie de l’axe pendant la guerre.
L’insurrection dura 17 jours, après avoir largement gagné les révoltés furent décimés par l’armée soviétique qui reprit en main le pays le 10 Novembre 1956.
La cause de la révolte était la ruine économique de la Hongrie par le communisme, la misère subie de ce fait par la population. Mais aussi la perte des libertés, la destruction des classes moyennes éduquées et libérales. Le communisme en Hongrie avait éradiqué les classes moyennes ne laissant que les apparatchiks et la population esclave. Cela dans ce pays anciennement démocratique, où les classes moyennes avaient existé.
Lancée par les étudiants, faisant suite à une légère libération politique du bloc de l’Est timidement mise en place après la mort de Staline, l’insurrection hongroise a cru avoir l’aval de sa population et du monde.
Les insurgés initiaux étaient des étudiants et des intellectuels, rapidement suivis par une partie de la population qui aspirait à la liberté. Ils chantaient alors un hymne populaire : « Nous jurons, nous jurons que nous ne serons plus esclaves plus longtemps ».
Aucune organisation, intérieure ou extérieure, n’appuyait les insurgés.
Rapidement ils occupèrent le pays, retournant armée et police, mais ils ne purent déboucher sur un gouvernement crédible, peut-être par manque de temps.
Probablement aussi à cause de la croyance communiste ancrée de force dans la tête des gens depuis dix ans en Hongrie, depuis un siècle dans le monde occidental, accompagnée de la culpabilisation pour les hongrois d’avoir été du côté sombre de la guerre perdue.
La victoire de l’insurrection n’a débouché sur rien, l’indignation n’est pas suffisante face aux croyances.
Certes la similitude avec notre situation actuelle n’est pas totale, ce n’est pas la règle de l’histoire en général.
Mais, il faut souligner deux choses essentielles.
La riposte de l’URSS fut suivie du plus vil de tous les mensonges, de la plus basse de toute les propagandes, ignorant superbement plusieurs centaines de milliers de morts et de déplacés.
Le résumé par l’URSS de cette reprise en main, se passe de commentaire :
« -1- Le 23 octobre, les « honnêtes » socialistes hongrois manifestèrent contre les erreurs commises par les administrations Rákosi et Gerő.
-2- Des hooligans fascistes, hitlériens, réactionnaires et contre-révolutionnaires financés par les impérialistes de l’ouest profitèrent du mécontentement pour organiser une contre-révolution.
-3- L’honnête peuple hongrois mené par Nagy appela les forces soviétiques (pacte de Varsovie) stationnées en Hongrie à aider au retour de l’ordre.
-4- Le gouvernement Nagy fut inefficace et fut infiltré par les éléments contre-révolutionnaires comme le prouve la dénonciation par Nagy du pacte de Varsovie.
-5- Les patriotes hongrois menés par János Kádár quittèrent le gouvernement Nagy et formèrent un gouvernement d’honnêtes Hongrois révolutionnaires paysans et ouvriers ; ce véritable gouvernement populaire demanda l’aide du commandement soviétique pour réprimer la contre-révolution.
-6- Les patriotes hongrois, soutenus par les Soviétiques, écrasèrent la contre-révolution. »
On retrouve les accents d’appel à « La honte » de Macron…. Non ?
Plus terrible encore, en Hongrie l’épuration qui suivit fût totale, emprisonnements, condamnations, exécutions, déportation, etc… fuite pour les plus chanceux.
Je crains pour nos gilets jaunes, qui déjà se rendent en entrant en discussion avec leurs ennemis aguerris, une fin du même tonneau.
Un renforcement du fisc et de l’URSSAF en guise de liberté, des contrôles encore plus ravageurs et iniques faisant mine de satisfaire la partie des Gilets Jaunes qui ne réclame pas la liberté mais simplement un Etat à leur service au lieu de celui des autres…
Une dérive économique résiliente liée à l’étatisme et aux pertes de liberté. Un grand gâchis quoi.
C’est cela que je crains, qui m’inquiète et me désole intensément.
J’ai peur d’avoir à vivre un grand regret et de ne pas connaître la liberté que fatalement la population française retrouvera un jour.
La Hongrie a recouvré la liberté démocratique en 1989, 33 ans plus tard, et sans le faire vraiment exprès. Sans noble révolte ou insurrection….
Aujourd’hui ses dirigeants sont parait-il des fascistes élus, où ça va se nicher…
Bien à vous. H. Dumas
2 commentaires
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mercredi, 28 novembre 2018 16:24
Posté par
hftrade
Bercy est a la republique francaise ce que le KGB/MGB etait a l'URSS
- etat dans l'etat , pilier du regime et bien souvent au-dessus des lois. dispose de sa propre police (SIC) actuellement et va fliquer systematiquement les reseaux sociaux (CLoud/AI). Droit administratif francais qui s'applique, tout un sujet...
- nombreux temoignages accablants sur leurs methodes
- passage obligé des futurs presidents et dirigeants francais, qui demontre le parasitisme intrinseque de la republique francaist De meme Poutine, n'a-t-il pas fair carriere au KGB ?
- les salaires de Bercy sont anormaux dans l'administration francaise. De meme en URSS les fonctionnaires de avaient accés a des magasins speciaux payables uniquement en devises.
alex a raison, voter avec ses pieds reste la meilleur solution bien qu'actuellement le socialisme s'etend a la planete (Common reporting, FATCA etc). le plus gros risque actuellement c'est la taxation sur le passeport et ca ne concerne pas uniquement les francais mais tous les pays occidentaux bien sur -
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mercredi, 28 novembre 2018 07:01
Posté par
alex6
Je crois que vous vous fourvoyez: le parallele avec la Hongrie et la situation de la France actuelle n'a rien de comparable meme s'il est evident que rien ne sortira des revolutions type gilets jaunes.
Pour un changement de fond en France, il faudra une contrainte externe et la seule contrainte ayant la force de faire plier le pays, c'est une explosion des taux d'emprunts qui mettraient a plat le systeme social du pays.
Le regime baton/carotte en place fait que personne n'a interet a faire exploser le systeme donc seul une forte diminution de la taille des carottes fera changer les choses.
Par contre avec la mentalite des francais, je suis certain que ce qui prendra le relai sera pire que le systeme actuel.
Nous sommes nombreux a le repeter ici, la seule solution long terme est de quitter le pays, tant que c'est encore possible notamment en terme de controle des capitaux.