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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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Le Conseil d’État annule l’interdiction du maïs OGM Monsanto 810

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C’est un article du Figaro revenant sur la dernière décision du Conseil d’État qui a annulé l’interdiction du maïs transgénique de Monsonto, une belle victoire… pour cette multinationale.

“Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll avait interdit par un arrêté du 14 mars 2014 la commercialisation, l’utilisation et la culture de cette variété de maïs génétiquement modifiée.

C’est une victoire symbolique qui ajoute un nouvel épisode à un feuilleton que l’on pensait terminé. Le Conseil d’État a annoncé vendredi avoir annulé l’arrêté interdisant le maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto en France. «Le Conseil d’État a constaté que les conditions posées par la législation européenne pour prendre une telle mesure d’interdiction totale n’étaient pas remplies», écrit-il dans un communiqué.

Cette mesure restera sans effet, assurent les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement. Selon les deux cabinets, une directive datant de 2015, transposée en novembre dernier en droit français, autorise chaque État membre à interdire les cultures OGM sur son sol même quand elles sont validées par l’Autorité européenne de sûreté des aliments (EFSA).»

Donc interdit, plus interdit, annulation de l’interdiction mais sans effet sur l’interdiction décidée… Bref, tout cela est à l’image d’un pays et d’institutions incapables de définir le cadre dans lequel nous souhaitons évoluer et de se tenir à certains grands principes de cohérence et de lisibilité.

Ce grand n’importe quoi généralisé touche l’ensemble des pays européens tant les droits nationaux, les directives européennes, ou encore les accords et traités internationaux conduisent à une perte totale de souveraineté et à des cadres d’action inefficaces pour nos dirigeants désarmés et impuissants à nous protéger, ce qui est la conséquence de leurs propres abandons et de leur propre lâcheté.

Charles SANNAT

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