Bref, il y a des périodes en économie. En France nous adorons avoir des modèles ailleurs. Parfois c’est les Anglais qui sont encensés, dans les années 90 c’était les Japonais (modèle qui était déjà en train de s’effondrer à l’époque), actuellement nous “bavons” devant le môôôdèèèèle allemand. Nous vivons donc la période germanique !
J’ai beau dire que les Allemands vont se faire rattraper par la Chine, par la mondialisation, par la déflation liée au vieillissement de la population allemande ou par la révolution robotique qui va laminer l’essence même du modèle allemand, personne n’écoute. Pas grave je parle quand même ça m’occupe.
Cette fois, c’est le ministre allemand des finances lui-même en personne qui lève un coin du voile…
Charles SANNAT
Le ministère allemand des Finances prévient, dans son rapport budgétaire, que, d’ici 2060, la dette publique du pays pourrait atteindre 200% du PIB, précisant toutefois que la crise migratoire n’y est pour rien.
En l’absence d’une discipline budgétaire, le “scénario grec” menacera l’Allemagne en perspective, sa dette publique pouvant dépasser 200% du PIB, rapporte vendredi le quotidien financier allemand Handelsblatt, en référence au rapport du ministère des Finances, dont il a obtenu copie.Selon le journal, ce document qui porte sur le développement des finances publiques de l’Allemagne d’ici 2060 sera soumis au gouvernement mercredi 17 février pour être publié par la suite.
Les auteurs du rapport insistent sur la nécessité absolue d’économiser les fonds publics afin d’éviter le scénario pessimiste évoqué. Ils signalent cependant que ce n’est pas l’actuelle crise des migrants qui y représente le danger essentiel, mais des problèmes démographiques, notamment un taux de natalité bas, le vieillissement de la population et la hausse des dépenses sociales qui en découle.
Le rapport souligne qu’en se mettant à économiser plus tôt, le pays réduira davantage cette brèche financière, qu’elle devra par la suite colmater pour maintenir la santé de ses finances publiques. Ce gouffre financier est compris entre 0-2,4% en 2008 et 1,2-3,8% à l’heure actuelle. Cela signifie que le volume des dépenses excédentaires de l’Etat peut se monter à 37-119 milliards d’euros.
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