Il s’agit ni plus ni moins que de la retranscription d’une conversation téléphonique entre les membres du FMI autour du dossier grec.
Ces derniers envisagent de “créer” de toutes pièces une crise paroxystique pour obliger l’Europe et en particulier les Allemands à se décider une fois au pied du mur en quittant brutalement la “Troïka”, ce qui reviendrait à mettre par terre tous les plans d’aide à la Grèce et à acter donc sa faillite…
À moins évidemment que l’Europe ne vole au secours des Grecs, surtout si cela intervenait au moment même où les Anglais doivent voter pour rester ou partir de l’Europe.
C’est vilain, c’est tordu à souhait et cela porte le nom de “stratégie du choc” comme l’a si bien décrit Naomi Klein. Il s’agit de créer de toutes pièces une crise et un problème.
Voilà le monde dans lequel nous évoluons. Vous avez, à la toute fin de cet article, la source de l’article de Sputnik mais aussi la source directe de WikiLeaks avec l’ensemble des éléments (mais c’est en anglais).
Objectif? Une faillite de la Grèce fin juin 2016!
Charles SANNAT
Le directeur du Département Europe du FMI, Poul Thomsen, et la chef de la mission du FMI pour la Grèce, Delia Velkouleskou, ont pris part à une téléconférence consacrée au sort de la Grèce et au référendum britannique.
Le site de Julian Assange, WikiLeaks, a mis en ligne samedi un extrait de la téléconférence qui avait eu lieu le 19 mars entre deux représentants du Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds estime que le possible défaut de paiement de la Grèce pourrait coïncider avec le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE (Brexit).On apprend de cette conversation publiée par WikiLeaks que le FMI envisage d’annoncer à l’Allemagne son intention de quitter la troïka des créanciers d’Athènes s’il n’arrive pas à s’entendre avec la Commission européenne sur la dette grecque.“Ce serait une catastrophe”, a réagi Delia Velkouleskou.
Selon Poul Thomsen, le risque d’une catastrophe financière imminente serait nécessaire pour forcer les acteurs européens à “prendre une décision”. Cependant, estiment les responsables du FMI, le processus de prise de décision en Europe pourrait être paralysé par le référendum prévu pour fin juin au Royaume-Uni. D’après M.Thomsen, l’absence de décision concernant la Grèce hâtera la faillite de cette dernière, mais l’éventualité d’un Brexit empêchera les autorités européennes d’adopter cette décision.
Source Sputnik ici
Source Wikileaks ici