Tout s’est déroulé comme prévu.
Dans un premier temps, lors de l’élaboration d’un budget gouvernemental serré comme un café clooneysque, il avait été décidé de faire quelques économies de 134 millions d’euros dans le budget de la Recherche en France.
Dans un second temps, ce budget fut présenté devant les partenaires européens, puis accepté par ceux-ci et adoubé du oui timide et inquiet de la Commission européenne, pas vraiment dupe des pipeautages hollandesques mais diplomatiquement poussée à accepter l’entourloupe.
Dans un troisième temps, la popularité du chef de l’État refusant toujours de décoller un peu en vue d’une campagne présidentielle qui s’annonçait tendue, il fut donc décidé de ne surtout pas aller plus loin dans ces coupes budgétaires abominables qui plongeaient le pays dans une austérité turbo-libérale insoutenable.
(On ne s’en lasse pas, voici l’état des lieux de l’austérité en question, froid de canard et petit cheval mort inclus