Charles Sannat
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Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
Les pays du G20 s’engagent à renforcer la reprise mondiale
Audience de l'article : 1600 lecturesLe G20 affirme donc les années paires qu’il faut relancer la croissance ou encore être attentif à la croissance. Cette année, ils s’engagent, tenez-vous bien, à “renforcer la reprise mondiale” au moment même où c’est une immense récession mondiale qui menace les grands équilibres.
C’est ainsi mais, encore une fois, je vous invite à faire preuve de mémoire pour que vous puissiez mesurer par vous-même d’abord la teneur de la communication de nos dirigeants qui nous prennent pour des moins que rien intellectuels, mais aussi voir à quel point depuis 2007 rien n’a changé et qu’en réalité tout a empiré.
Charles SANNAT
SHANGHAI, 27 février (Xinhua) — Les pays du G20 se sont engagés, samedi, à utiliser tous les outils de politiques, comme la monétaire, la budgétaire ou la structurelle, pour renforcer le redressement mondial qui reste irrégulier.
“Le redressement mondial continue, mais il reste variable et au-deçà de notre ambition pour une croissance puissante, durable et équilibrée”, a indiqué un communiqué publié à l’issue des réunions des ministres des Finances et des gouverneurs de la banque centrale du G20, organisées durant deux jours à Shanghai.
Les responsables ont cité, comme vulnérabilités de l’économie mondiale, des flux de capitaux volatils, la chute des prix des marchandises, l’escalade de tensions géopolitiques, une sortie potentielle de l’Union européenne par le Royaume-Uni et des réfugiés en augmentation.
Afin de renforcer la confiance, les politiques monétaires continueront de soutenir l’activité économique et d’assurer la stabilité des prix, mais les outils monétaires, seuls, ne peuvent mener à une croissance équilibrée, a indiqué le communiqué.
“Nous recourrons à des politiques budgétaires de manière flexible pour renforcer la croissance, la création d’emplois et la confiance”, a-t-il ajouté.
“Nous calibrerons attentivement et ferons connaître clairement nos actions liées aux politiques macroéconomiques et structurelles, afin de réduire l’incertitude, minimiser les répercussions négatives et promouvoir la transparence”, a affirmé le communiqué.
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