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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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Le monde des affaires européen lutte pour rester en Russie malgré les sanctions

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Dans la guerre économique qui se joue actuellement tous les coups sont permis et les Etats-Unis feront tous ce qu’ils peuvent pour laminer leurs concurrents éventuels.

Les sanctions prises à l’égard de la Russie handicapent profondément les Européens, bien plus que les Américains.

Nos entreprises en souffrent et il est dommage que nous ne soyons pas capables au niveau européen de plus d’indépendance vis-vis de Washingthon, d’ailleurs l’Europe ne pourra exister qu’en résistant à l’Amérique, pas en s’alignant.


Charles SANNAT


Des entreprises européennes aspirent à continuer à coopérer avec la Russie dans des conditions compliquées dans le pays, tout en baissant leurs dépenses, a déclaré Philippe Pégorier, président de l’Association des entreprises européennes (AEB) dans son entretien pour Sputnik.

« La crise économique existe et nous adaptons notre présence en baissant les dépenses, nous faisons revenir des expatriés dans leurs pays mais nous conservons tout ce que nous pouvons conserver, surtout des usines et des partenariats en Russie », a-t-il confié dans les couloirs du quatrième Forum eurasiatique à Vérone.

Siège du Deutsche Bank à Moscou
Il a souligné que les investissements européens avaient atteint 170 milliards d’euros, ce qui représente 75% des investissements directs dans le pays. Cette somme n’était que d’un milliard il y a 20 ans.

« Des entreprises européennes sont là, et elles sont là pour longtemps, elles ont survécu à plusieurs crises. La seule différence de cette crise est que cette crise n’est pas seulement économique, mais aussi politique », estime M. Pégorier.

D’après lui, toutes les crises, y compris les crises politiques, sont temporaires. « Ces sanctions sont-elles aussi temporaires, surtout les sanctions liées à l’Ukraine de l’Est. Nous travaillons avec les autorités européennes pour qu’elles enlèvent ces sanctions », a conclu Philippe Pégorier.

Depuis la réunification de la Crimée avec la Russie en 2014 suite à un référendum, dénoncée comme une annexion par les autorités ukrainiennes et les pays occidentaux, l’UE et les Etats-Unis ont décrété plusieurs trains de sanctions visant les responsables et grandes entreprises russes, ainsi que des secteurs entiers de l’industrie.





Les pommes. Image d`illustration

En août 2014, le gouvernement russe a riposté aux sanctions occidentales en imposant un embargo sur les importations de certains produits depuis les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, l’Australie et la Norvège.

Selon les estimations du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne, les pays de l’UE auraient perdu 5,5 milliards d’euros en raison de l’embargo russe décrété en réponse aux sanctions occidentales visant Moscou sur fond de crise ukrainienne.











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