Tout cela devient ridicule et il serait encore une fois grand temps que la diplomatie française reprenne le pas et que nous cessions cet alignement stupide sur les intérêts américains qui ne sont pas toujours identiques aux intérêts français, ce qui est peu probable alors que le gouvernement vient de faire rentrer définitivement notre pays dans tous les aspects de l’alliance atlantique allant même jusqu’à modifier la loi…
Charles SANNAT
700 millions de dollars destinés aux groupes russes ont été bloqués en France dans le cadre de la requête d’ex-actionnaires du géant pétrolier Ioukos.
Selon l’édition The American Lawyer qui cite une source anonyme proche du dossier, il s’agit de 400 M USD qui doivent être payés par l’opérateur de satellites Eutelsat à la société russe Kosmitcheskaïa sviaz (“Communications spatiales”) et de 300 M USD versés par Arianespace à Roskosmos.La société Arianespace met en orbite des satellites depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française à l’aide de lanceurs russes Soyouz. Depuis 2011, Arianespace a utilisé 13 fusées Soyouz, tandis que le prochain lancement est programmé pour le 22 avril, selon le site officiel du groupe. Il y a deux ans, le groupe public russe Roskosmos et Arianespace ont signé un contrat prévoyant la livraison de sept fusées Soyouz-ST pour un montant total de 400 millions de dollars.
Le groupe Eutelsat coopère avec l’agence Kosmitcheskaïa sviaz depuis 1994. En 2012, Eutelsat a conclu un contrat de bail de deux appareils appartenant au groupe russe pour 300 millions USD.
En juin dernier, des tribunaux belges et français ont saisi les comptes et les actifs russes se trouvant dans les pays respectifs, dont ceux appartenant à l’agence de presse Rossiya Segodnya, dans le sillage de la requête déposée à l’encontre de Moscou par les anciens actionnaires du groupe pétrolier Ioukos. Par la suite, une partie des actifs arrêtés en Belgique a été dégelée. Auparavant, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye a condamné la Russie à payer 50 milliards de dollars aux anciens actionnaires du groupe mis en faillite pendant le premier mandat présidentiel de Vladimir Poutine.