Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)

Efficacité des vaccins et conséquences politico-economiques

Audience de l'article : 1705 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
Deux graphiques issus du Financial Times:

1) Les pays plus vaccinés

Diapositive2

2) Les courbes des décès par COVID sur Israel, UK et sur des pays de référence.

Diapositive1




Qu'en penser?


1) Israël: La vaccination n'a produit encore aucun effet visible, simplement aucun...
Pour le moins, on aurait dû voir une inflexion, à défaut de plateau ou voire de rechute.
Ce n'est pas le cas.

A suivre dans les prochains jours.

Si toujours pas d'effets, il faudra comprendre.
Mon intuition; le vaccin n'est pas capable de préserver les personnes âgées qui sont simplement trop vulnérables.

Shorter Pfizer si cela se confirme...


2) UK:
Il y a juste un début de plateau.
A mon avis plus dû au confinement qu'au vaccin.
Idem à suivre dans les prochains jours.


3) Si pas de ralentissement en UK, cela va arriver de même en France.

Le gouvernement sera devant un choix impossible:
  • Je confine
    • Le PIB va encore baisser de 5% à 12%.
    • J'aurai les gens dans la rue si cela dure plus que 15 jours.
  • Je ne confine pas
    • La mortalité explose dans une zone politiquement suicidaire.
      • Hôpitaux surchargés
      • Absence de vaccins
    • Le risque que l'économie plonge est aussi présent en cas de panique sociale ou de désorganisation...
Nous ne parlons pas de la réalité physique du nombre de morts.
L'humanité pourrait le supporter aisément.
Nous sommes purement dans le domaine de la politique et du pouvoir.


4) Quel impact sur l'endettement public de la France? Et sur la date d'une possible crise?

Comme la France a perdu sa souveraineté d'émettre de la monnaie, en cas de confinement, la France va devoir se mettre d'accord avec d'autres pays et peser sur la BCE, pour que
  • soit la BCE augmente la masse monétaire à hauteur des besoins français (peu probable, trop visible, trop compliqué à trouver un compromis)
  • soit la BCE achète de la dette française en direct --> la BCE devient une bad bank pour la France et elle sautera à terme avec l'Euro, quand le montant des dettes sera tel qu'un remboursement sera à l'évidence impossible.
  • soit la BCE achète de la dette française via les banques --> Les banques seront de ce fait zombifiées et vouées à être nationalisées. La BCE devient la bad bank des banques européennes.
Mais cela permet de repousser les événements fâcheux à 2022 ou même plus tard.

---

Soit la France s'endette encore directement sur les marchés. Mais cela aura vite ses limites.
  • Concurrence entre pays pour attirer les capitaux. --> Remontée des taux.
  • Et sous réserve d'existence de tels montants à prêter.
  • Vulnérabilité de la France à une attaque spéculative.

A partir de l'automne 2021, cela pourrait devenir critique.


Dans les deux premiers cas, sacré stress sur la cohésion européenne entre pays du nord, pays du sud et pays dans l'UE mais hors zone Euro.


---

Soit les politiques ne pourront pas se payer un confinement et écourteront avant que les effets ne soient obtenus.
(Le cas précurseur de l'Espagne sera à suivre de près.)

L'impuissance et l'incompétence des gouvernants seraient avérées.
L'establishment sautera au profit d'illustres inconnus, que l'on espère démocrates.

Quand?
  • Soit le peuple français les vire immédiatement. Peu probable.
  • Soit par contagion, quelques mois après des élections dans un des grands pays européens, avec répercussions politico-financières au niveau européen.
  • Soit après la prochaine présidentielle française.

Pour ma part, je pense que la classe politique préferera sacrifier l'économie plutôt que leur pouvoir de classe. (J'emploie ce terme connoté à dessein, car c'est comme cela qu'ils se perçoivent.)


Et donc, il va falloir suivre de près les courbes des décès dans les prochains jours.

Et pour ceux qui peuvent expatrier au moins leur capital hors de France ou mieux de la zone Euro...

Poster un commentaire

1 Commentaire