Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)

Pourquoi les banques centrales s'intéressent aux monnaies numériques - opinion

Audience de l'article : 1889 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Raisonnement soumis à votre sagacité:
  1. La caste politico-financière européenne (ou même mondiale) cherche une fusion des devises.
  2. Mais ils ne sont pas ignares et savent qu'une union monétaire ne tient dans la durée que parce qu'il y a union politique.
  3. Hors les peuples ne veulent pas de cette union politique. La culture commune n'y est pas.

Petit problème.

Qu'alors y faire?

Une système à double étage:
  1. Une monnaie de référence destinée aux états et institutions financières, mais inaccessible aux bons peuples
  2. Des monnaies locales rattachées, mais utilisables que dans l'économie réelle et localement.
Avantages du système
  • Politique monétaire directrice hyper centralisée, loin des préoccupations des individus. (Vous ne pouvez pas comprendre de toute manière.)
  • Les gens sont contents, ils retrouvent leur monnaie locale et fiable au quotidien.
  • Aujourd'hui 98% des échanges financiers sont de la spéculation financière. Seuls 2% des sommes échangées sont utiles à l'économie réelle ! On découple les deux, pour éviter que la finance casino ne détruise totalement l'économie réelle en cas de crise financière.
  • On peut continuer la finance casino à pleine puissance.
  • Les monnaies locales peuvent être dévaluées les unes par rapport aux autres, pour redonner de la flexibilité aux économies réelles locales.
  • On ne déconstruit pas vraiment; ce qu'il faudrait expliquer politiquement. On continue juste le mouvement d'agrégation "naturel" déjà entamé.
  • Tous les dirigeants économiques actuels restent en place. Ils ont même plus de boulot avec les nouvelles devises.
  • Simplicité de mise en place d'outils fiscaux globalisés.

Petit inconvénient tout de même: il faut que les peuples soient d'accord. En particulier dans les démocraties.
Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Arghh !
Comment obtenir leur accord?
Quoi de mieux qu'une bonne crise sanitaire suivie par une bonne crise monétaire?
Laissons donc pourir la situation.
Et prenons quelques dizaines de milliards en commissions au passage.


Difficulté majeure cependant: quand la crise finale, la vraie, sera là, il faudra réagir très vite.
Que le système global s'écroule n'est pas du tout le but.
En quelques jours, voire en heures il faudra tout mettre en place. (On n'est pas passé loin de la cata en 2008.)

Et donc, il faudra être totalemet prêt.

Sauf que produire pièces et billets est impossible en quelques heures.
Il faudrait produire à l'avance.
Mais sans que cela ne se sache.
Si cela se savait, les gens fuiraient immédiatement l'Euro; provoquant la crise incontrôlable de manière anticipée et incontrôlable.
Mais garder le secret à l'échelle de l'Europe, voire du monde, est illusoire.
(L'impression de billets en Angleterre par l'Allemagne a provoqué une rumeur/information il y a quelques années. Rumeur d'ailleurs jamais démentie, à ma connaissance.)


Et c'est là que les devises numériques entrent en jeu.
Adieu pièces et billets.

Tout peut être mis en place en un week-end.

Et grand bonheur: les banques centrales peuvent se préparer au grand jour, au prétexte de contrer le grand méchant bitcoin qui va ruiner plein de gentils épargnants inconscients (ce qui pourrait bien de fait être le cas).

"Nous, banques centrales responsables, devons apporter une réponse pour protéger nos populations. C'est notre devoir suprêmeuu.
Oh une monnaie numérique !
Ca alors c'est une bone idéeuu. (Y a nouvel Omo?)
Etudions cela pour voir, des fois que.
Et vous voyez. Hein. On ne vous cache rien."

Elle est pas belle la vie?

Blague grinçante mise à part.

Cela pourrait bien être la seule voie viable...
Poster un commentaire