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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

Le meilleur placement ? Sans doute des obligations… russes !! Sauf que c’est interdit…

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Vous lirez cet article concernant le fait qu’après les États-Unis, c’est Bruxelles – ce qui n’est pas étonnant, tout le monde ayant compris que la politique européenne se décide à Washington – qui interdit aux banques de se procurer des obligations russes.

Il faut dire que les gouvernements ont peur que cela “affaiblisse les sanctions” à l’égard de la Russie.

Il y a aussi une autre lecture comme celle qui consisterait à dire que cela affaiblirait également considérablement les politiques monétaires de taux zéro ou négatif. Parce qu’une obligation à 10 % émise par un pays qui a moins de 12 % de dette publique sur PIB eh oui… c’est un pays à qui j’ai très, mais alors très envie de prêter mon argent plutôt que de me faire “tarter” avec des rendements proches du néant absolu dans un contrat d’assurance vie pour prêter à des pays qui sont totalement insolvables !

Vous imaginez si les Russes empruntent actuellement à 7, 8 ou même 10 % l’effet sur les épargnants du reste du monde ?

Il y a aussi l’effet sur les banques occidentales… qui recherchent désespérément du rendement, et je pense qu’elle vont se précipiter sur les obligations russes.

De tous temps, l’Occident a adoré les emprunts russes ! Hein, mon arrière-pépé ?

Charles SANNAT


Bruxelles a appelé les banques européennes à ne pas acheter d’obligations publiques russes. Un appel similaire avait antérieurement été lancé par Washington. Les États-Unis et l’UE craignent que le placement de ces obligations n’affaiblisse l’effet des sanctions visant la Russie.

Cependant, souligne le quotidien britannique Financial Times, les banques qui refuseront d’obéir ne risquent rien, car il s’agit tout juste d’une recommandation.

Bruxelles a appelé les banques européennes à boycotter l’initiative de Moscou, désireuse de placer ses obligations publiques en Europe. C’est la première fois que la Russie envisage d’entreprendre une telle démarche depuis qu’elle est visée par des sanctions. Bien que ces dernières n’interdisent pas aux banques d’acheter les dettes souveraines russes, les fonctionnaires européens ont officieusement fait savoir que les opérations de ce genre étaient contraires à la politique des sanctions pratiquée à l’encontre de la Russie. Les banques américaines avaient antérieurement reçu les mêmes directives de la part de Washington.

Dans le cas où ces “recommandations” amèneraient les banquiers européens à refuser d’acheter les titres russes, Moscou serait obligé de renoncer à ce projet.

Source Sputnik







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