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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

L’Égypte dévalue sa monnaie… Valait mieux avoir de l’or !

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Et quand votre monnaie perd 13 % en une seconde, vous savez ce que fait votre or ?

Rien… justement, il ne fait rien.

Ha bon ?

Évidemment ! L’or ne sert à rien, il ne rapporte rien !!

Justement, c’est bien ce qu’on lui demande !!

Du coup, je le répète : quand votre monnaie perd 13 %… votre or, lui, ne fait rien, non, rien de rien comme l’aurait chanté notre Edit Piaf !

Il ne fait rien parce que lui au moins il NE PERD PAS 13 %, il conserve la valeur, tout simplement, et encore une fois c’est juste ce qu’on lui demande.

N’oubliez pas : quand votre monnaie a un problème, il n’y a que l’or qui puisse conserver de la valeur “hors monnaie” en conservant une réelle liquidité (contrairement à l’immobilier).

Charles SANNAT



La banque centrale égyptienne a dévalué lundi de 13 % la livre et s’est engagée à adopter “une politique de change plus souple” dans un contexte de recul du secteur touristique qui déstabilise du pays arabe le plus peuplé, rapporte le groupe financier Bloomberg.

Le taux de change de la monnaie égyptienne a été porté de 7,83 à 8,95 livres pour un dollar.

Cette dévaluation a été saluée par la Bourse du Caire, dont l’indice de référence EGX30 affichait une hausse de 6 % à la mi-journée.

La banque centrale a expliqué lundi qu’elle adoptait “une politique de change plus souple pour résoudre les irrégularités du taux de change et avoir une circulation plus régulière des devises étrangères au sein du système bancaire égyptien, qui reflète les mécanismes de l’offre et de la demande”. Il s’agit de faire face aux “défis” qui pèsent sur l’État depuis quatre mois “avec la baisse remarquée des flux de devises étrangères que fournit le tourisme, l’investissement direct, et les transferts de fonds effectués par les Égyptiens installés à l’étranger”.

Avec 6,1 milliards de dollars en 2015, les revenus de ce secteur clé ont chuté de 15 % par rapport à l’année précédente, selon des statistiques officielles. Le coup de grâce a été le crash, le 31 octobre 2015, d’un avion charter russe dans la péninsule du Sinaï qui a coûté la vie aux 224 passagers et a été revendiqué par la branche égyptienne du groupe terroriste Daech.

Selon l’AFP, les réserves de change de la banque centrale ont fondu, passant de plus de 36 milliards de dollars fin 2010 à près de 16 milliards actuellement, malgré les aides apportées ces deux dernières années par les puissantes monarchies du Golfe, et qui se sont élevées à quelque 20 milliards de dollars.

La Banque centrale ambitionne de faire remonter ces réserves à 25 milliards de dollars d’ici la fin 2016. Elle compte pour cela sur les investisseurs étrangers “avec la fin des restrictions” et la possibilité qui leur est donné de “rapatrier en toute sécurité leurs investissements”, mais aussi sur “une hausse de la compétitivité de l’économie”.La dévaluation de la livre peut améliorer la compétitivité des produits égyptiens sur les marchés étrangers, entraînant ainsi une hausse des exportations.







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