Alors que la Deutsche Bank défraie la chronique, d’autres établissements plus en retrait ne sont guère à la fête. Prenons, le cas de la HSBC qui a vu son bénéfice imposable reculer au 3e trimestre, soit environ 86%. Il affiche une perte sèche de 1.7 milliard de dollars, le ramenant ainsi à 843 millions de dollars.
D’une manière générale, les banques britanniques ayant publiées leurs résultats ont présenté des chiffres en net repli. Elles ont pâti entre autre de mouvements de change défavorables. Conséquence politique du Brexit ? La livre sterling atteint un plus bas depuis mi-2008 !
Les stress test de juillet 2016 sont en outre un reflet très optimiste de la situation actuelle. La crise s’est aggravée en l’espace d’à peine quelques mois. Ce qui est le plus frappant et le plus significatif à mon sens, ce sont les plongeons opérés par les valeurs bancaires européennes.
D’après le document suivant, nous pouvons voir que la palme toutes catégories confondues revient à la banque nationale grecque dont l’action fléchit de 98% sur un an glissant !
Si l'on écarte les grosses locomotives allemandes en difficulté, telles la Deutsche Bank et la Commerzbank, on constate que les banques appartenant aux PIGS ont été fortement impactées par la baisse des cours.
La correction s’étale sur un range compris entre 28% et 82% ! Les 4 principales banques françaises sont également affectées, -21.9% pour la BNP, -27.6% pour le Crédit Agricole, -31.9% pour Natixis et -32.6% pour la Société Générale !
Les investisseurs laissent transparaitre leur crainte sans ambiguïté. Selon des experts de haute volée, un risque systémique n’est pas à exclure comme scénario possible et éventuel. Une chute de la Deutsche Bank ou de la Commerzbank mettrait à mal la stabilité de la zone euro, une cascade de faillites pourrait très bien sonner la fin de la monnaie unique.
Bien évidemment, le gouvernement allemand et la BCE empêcheront à tout prix le phénomène de se produire. Cependant, avec ce qui se passe aujourd’hui il semble imprudent de ne pas prendre en considération ce risque. Choisir la bonne banque ou tout du moins diversifier son épargne au sein de plusieurs établissements est absolument une stratégie à adopter afin de survivre au prochain grand clash, car clash il y aura c’est certain !
A ce sujet, je vous rappelle que j’ai mis au point une liste des banques les plus sûres. Elle comprend aussi un bonus sur les devises, quelles sont celles à privilégier ? Sur quelles s’appuyer pour placer son argent ?
Une ultime remarque sur les devises, vous pouvez étoffer votre réflexion avec l’investissement dans les crypto-monnaies telles que le Bitcoin. Leurs cotes de popularité ont connu une ascension fulgurante en seulement quelques années.
Antoine Capitan, un auteur spécialisé sur ces types de devises a préparé un dossier exclusif « Acquérir et Gérer ses Bitcoins ». Il est toujours intéressant de maitriser de nouvelles alternatives au potentiel juteux à horizon moyen long terme.
William Finck