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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

D’après l’OCDE, le monde « croule sous les politiques monétaires »

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Voici encore un article du Telegraph qui met en garde sur les excès évidents des politiques monétaires actuelles.

Si vous connaissez mon appétence pour l’or et les métaux précieux comme outil de protection des patrimoines, il y a aussi les terres agricoles ou, plus faciles, les propriétés rurales par exemple et de façon générale l’ensemble de ce que l’on appelle les actifs tangibles ayant une valeur d’usage intrinsèque et se situant “hors monnaie”.

Vous avez encore là sous les yeux un exemple de toute la complexité des politiques monétaires actuelles qui finiront vraisemblablement par nous mener dans le mur.

Il est indispensable de prendre en considération ces risques pour vos patrimoines.

Charles SANNAT

« Les banques centrales ne peuvent pas à elles seules sortir les économies de la stagnation, prévient l’OCDE.

Catherine Mann, économiste en chef du think tank parisien, a déclaré que les pays « croulent sous les politiques monétaires » alors qu’elle décrivait l’utilisation des taux d’intérêt négatifs comme « la réaction de banques centrales essayant seules d’atteindre les objectifs d’inflation et de doper la croissance. »

Mme Mann a déclaré que les banques courent le risque d’être « étranglées » par les conséquences non voulues des taux négatifs dans un environnement de demande faible.

L’OCDE a averti à de nombreuses reprises que des réformes structurelles et une politique fiscale adaptée sont nécessaires afin d’assurer la pérennité de la reprise.

« Dans les économies où les taux négatifs sont déployés, le canal du crédit est particulièrement important, mais il est en difficulté. Par exemple, les banques en Europe n’ont pas réduit leur voilure, ce qui signifie qu’elles ne sont pas en mesure d’accorder du crédit, » a déclaré Mme Mann.

« Elles sont également coincées entre les taux d’intérêt négatifs d’une part et l’activité économique très timide de l’autre. Les taux négatifs sont donc durs. Il s’agit d’une politique difficile à mettre en place. »

Mark Carney, le gouverneur de la banque d’Angleterre, a averti que les taux d’intérêt négatifs pourraient faire plus de mal que de bien en rognant sur les profits des banques et des sociétés de construction ainsi qu’en relevant les frais bancaires.

Plus tôt ce mois, la BCE avait redoublé d’efforts pour redonner un coup de fouet à la zone euro. Ses responsables ont baissé en territoire toujours plus négatif leur taux de dépôt et ont musclé leur programme d’assouplissement monétaire.

Dans une tentative de favoriser la croissance du crédit, la BCE a rendu ses encouragements au crédit plus attractifs en réaménageant ses opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO).

À partir de juin, les banques qui prêtent plus recevront jusqu’à 0,4 % en empruntant à la BCE. Mme Mann a déclaré que les actions de la BCE sont les bienvenues, mais quelle seraient insuffisantes pour remettre à elles seules l’Europe « sur les bons rails ».

« La BCE a beaucoup fait, mais la méthode efficace pour améliorer l’activité économique dans la zone euro consiste en un tabouret à 3 pieds : fiscal, monétaire et structurel. Ce que Draghi a fait, c’est renforcer davantage le pied monétaire du tabouret. Il manque donc encore 2 pieds afin de remettre l’Europe sur les bons rails. »

Certains experts affirment que les banques centrales seront forcées d’injecter de l’argent directement dans l’économie via ce que l’on appelle les « hélicoptères monétaires » afin de donner un coup de fouet à des nations faiblissantes. »

Source ici The Telegraph 
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