Cette simple statistique devrait donc vous faire vous gratter la tête sur la réalité des chiffres du chômage américain qui sont totalement vrais ou presque. Le problème c’est juste la façon de compter et ce que l’on décide de compter ou pas.
Je vous confirme donc qu’il n’y a pas de reprise aux USA, que les taux ne pourront pas monter, qu’ils vont rester bas, ou devenir négatifs (légèrement), que l’endettement est hors de contrôle, que nous allons droit vers de gros problèmes d’insolvabilité qui ne pourront trouver une résolution que dans une faillite généralisée et un effondrement du système mondial, ou dans une fuite en avant dans la création monétaire pour tout payer en monnaie de singe.
Dans les deux cas, l’or a de très beaux jours devant lui. Mais n’oubliez pas : on achète de l’or pour se protéger, pas pour spéculer… L’or est une assurance dont vous pourrez toujours récupérer au moins une partie de la “prime” versée contrairement à votre assurance maison ou auto.
Charles SANNAT
« Plus de 40 % des Américain(e)s ayant contracté un crédit étudiant ne le remboursent plus. Et parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui n’ont jamais versé une seule mensualité.
Le Département de l’Éducation (une entité inutile que j’éliminerais dans la seconde si j’en avais l’opportunité) ne parvient pas à comprendre pourquoi.
« Nous n’avons manifestement pas encore réussi à percer le mystère, mais nous allons poursuivre nos efforts » a déclaré le sous-secrétaire du Département de l’Éducation, Ted Mitchell. C’est le Wall Street Journal qui rapporte que plus de 40 % des étudiants ne remboursent pas leur crédit.
Dans l’article du WSJ, on apprend que 22 millions d’Américains sont en retard de paiement sur leur crédit étudiant. Totalisant en en-cours de 1,2 trillion de dollars, les crédits étudiants présentent aujourd’hui des arriérés de plus de 200 milliards.
Un emprunteur sur 6, soit 3,6 millions de personnes, est en situation de défaut sur sa dette (plus de versement depuis un an) pour un montant total de 56 milliards de dollars. Environ 3 millions de personnes ont obtenu le report des remboursements durant une période prédéfinie pour un montant total de 110 milliards de dollars.
Navient Corp., qui tente de trouver une solution à ces situations problématiques, affirme contacter les emprunteurs en moyenne de 230 à 300 fois (par téléphone, courriel et textos) dans l’année précédant le défaut. 90 % de ces gens ne répondent jamais aux sollicitations.
Crédits étudiants : une crise facile à expliquer
Carlo Salerno, qui étudie le monde universitaire et s’est renseigné auprès de sociétés privées spécialisées dans les crédits privés, note que le gouvernement ne procède à quasi aucune vérification quant aux capacités de remboursement des emprunteurs, n’exige aucune garantie et ne se penche pas sur les chances de réussite d’un étudiant par rapport aux études qu’il entreprend. (…)De nombreuses raisons peuvent expliquer les soucis de remboursement rencontrés sur les crédits étudiants :
- Faire partie de la population active et posséder un job sont 2 choses différentes.
- Avoir un travail et gagner suffisamment pour rembourser des (dizaines ou) centaines de milliers de dollars est encore autre chose.
- Certains ont le sentiment de s’être fait arnaquer, et ont bien raison.
- Beaucoup ont compris que faire défaut entraîne des conséquences négligeables. La saisie sur salaire est le pire des scénarios. La solution consiste à prendre temporairement un emploi mal payé jusqu’aux prochaines sollicitations.
- Certains ont contracté leur crédit étudiant en sachant à l’avance qu’ils ne rembourseraient jamais. Pour ces emprunteurs, il s’agit d’argent gratuit pendant plusieurs années. Ils resteront aux études le plus longtemps possible. Si, par miracle ils devaient décrocher leur diplôme, ou éventuellement se faire éjecter de leur école, ils ne rembourseront de toute façon jamais.