Aujourd’hui, nous vivons dans un climat d’extrême instabilité. Beaucoup de voyants sont dans le rouge, comme pour signaler attention danger, une nouvelle crise d’une ampleur sans précédente est sur le point d’éclater. Les plus grands investisseurs de ce monde comme George Soros, l’ont bien compris. Ils adoptent depuis le début de l’année une attitude beaucoup plus défensive. Leur prudence doit nous mettre en garde. Le point de rupture est sans doute plus proche qu’une majorité d’analystes le pense. L’élément inquiétant est par ailleurs cet excès d’optimisme adopté par la plupart des acteurs. La frénésie est à son comble. Le S & P 500 connait un plus haut historique sur 36 ans. Tout cela ne présage rien de bon !
Quant à la crise de 2008, on en a énormément parlé. Et pour cause ! Elle a entraîné dans son sillage une multitude d’autres crises aux conséquences souvent dramatiques sur un plan social. Le chômage en est une, il peut s’expliquer pour différentes raisons. Tout d’abord, le taux de licenciements global a explosé, et cela dans tous les secteurs économiques. Pour vous donner une idée, en terme, de chiffres, les suppressions d’emplois des grandes entreprises sont en hausse de 24 % sur un glissant. Ensuite, il faut se rendre compte de l’inflation galopante de la précarisation des travailleurs. A ce sujet, le nouveau rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), rendu public mercredi dernier, fait froid dans le dos. Selon celui-ci, plus de 80 % des travailleurs pauvres aux Etats-Unis auraient un emploi salarié.
Même si l’on ne carbure pas encore aux tickets de rationnement, le phénomène frappe aussi de plein fouet la France ! Le nombre de travailleurs pauvres connaît une forte progression depuis 2004. Il y aurait actuellement, près de 1.1 million de personnes précarisées dans le pays. Une véritable aberration quand on sait que 88,5% du total des actifs sont salariés ! Surtout qu’avec le contexte difficile que nous traversons, environ 87% des nouvelles embauches se feraient en CDD. Un record depuis 15 ans !
Ce qui est alarmant, c’est le trou budgétaire de l’Etat français. Pourra t-il maintenir encore à ce rythme les aides sociales ? La redistribution ne pourra guère être éternelle. Et le gouvernement, acculé dans ses derniers retranchements, essaie de racler au maximum les fonds de tiroir, dans l’espoir de pallier à une situation pourtant déjà perdue d’avance. A ce propos, un exemple récent me vient à l’esprit. Saviez-vous que les départements veulent instaurer un contrôle des allocations à partir des relevés bancaires ?
Le Haut-Rhin verse le RSA à 20 000 allocataires. Dernièrement, ce serait près de 400 allocataires qui auraient été contactés par les services du département, afin qu'ils transmettent leurs informations bancaires à des enquêteurs assermentés. Ils recherchaient la trace de revenus non déclarés. Et l’Etat aimerait étendre ces mesures à l’ensemble des départements, de manière très fréquente.
En ayant conscience de tout cela, je crois que le salariat n’est pas une solution viable à longue échéance. Nous nous dirigeons tout droit vers une paupérisation monumentale de notre classe moyenne. A l’image des Etats-Unis, nous cumulerons les 3 jobs à temps partiel et les semaines de 70 heures de labeur avec une paie misérable. Le jackpot, avec la déflation qui aura anéantie toutes les velléités d’un super pouvoir d’achat.
S’adapter ou mourir ? Il est primordial de faire les bons choix dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard. L’entreprenariat est une clef si vous voulez réussir. Vous avez tout à y gagner, car d’une part, la paupérisation des salariés va s’accentuer, d’autre part, des millions d’emplois vont disparaître. Ils seront remplacés en masse par les progrès des avancées technologiques et robotiques, au cours de la prochaine décennie.
Pour finir, le monde est vaste. Il n’y a pas que la France comme terre d’opportunité. Réfléchissez y bien, et le plus tôt possible ! L’avenir qui se profile reste bien sombre.
William Finck
S’adapter ou mourir ? Si la crise tue l’ensemble des classes moyennes occidentales, le salariat fera bien pire !
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