La réalité est tout autre. Un taux de chômage réel proche des 20%, 50 millions d’Américains soit presque un quart tributaire de l’aide alimentaire d’état, et une immense misère.
Bref, les USA vont mal, très mal.
Charles SANNAT
D’ici 2017, l’économie américaine risque d’être confrontée à de graves problèmes économiques qui auront d’importantes répercussions pour l’Europe, écrit Die Welt.
Dans les années à venir, l’économie américaine pourrait subir une crise, qui ne manquera pas d’avoir de graves répercussions au niveau mondial, estime Holger Zschäpitz, observateur du quotidien allemand Die Welt.Pour les États-Unis, 2016 pourrait constituer la huitième année de croissance consécutive. Afin de prévoir les perspectives du pays, un des indicateurs à prendre en compte est constitué par les cycles de développement économique. « Dans l’histoire des États-Unis, la croissance n’a jamais duré plus de neuf ans d’affilée, c’est pourquoi au plus tard en 2017, le pays devrait de nouveau entrer en récession », estime l’observateur du quotidien. Il souligne qu’en moyenne, un cycle de croissance économique dure cinq ans, après quoi un cycle de récession débute inévitablement.D’après les estimations les plus alarmistes, la santé de l’économie américaine devrait se dégrader dans un avenir proche. Le journal allemand cite l’analyste en investissement et milliardaire Marc Faber, qui considère que la première économie mondiale est déjà en récession et conseille d’investir dans les bons du Trésor à dix ans.
Les effets de la récession aux États-Unis pourraient être particulièrement dangereux pour l’Union européenne, qui, outre la crise migratoire et la menace terroriste, est en proie à des difficultés économiques et redoute la sortie d’au moins un de ses pays membres. »Le risque de voir la Finlande quitter la zone euro a augmenté de 4% et il est aujourd’hui au plus haut depuis la crise de l’euro de 2012″, rapporte Die Welt. Par ailleurs, les perspectives de sortie du Royaume-Uni de l’UE restent très alarmantes pour les investisseurs.
Conscient de cette accumulation de problèmes, Bruxelles entame l’année 2016 sans trop d’optimisme, conclut l’expert.
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