Bref, au Brésil aussi, l’idée est de faire de la rigueur pour baisser les dépenses et donc être en mesure de rembourser les dettes.
Sauf que au Brésil comme ailleurs, lorsque l’état coupe brutalement dans les dépenses lorsque l’économie ralentie, alors, les rentrées fiscales chutent de façon vertigineuse. S’enclenche alors comme en Grèce en Espagne ou en Italie une spirale déflationniste.
Ce n’est donc pas la bonne solution et tout le monde le sait pertinemment.
Charles SANNAT
Le gouvernement brésilien annonce un sévère plan d’austérité suite à la dégradation de la dette du pays en crise.
Le gouvernement brésilien diminuera ses dépenses publiques de 26 milliards de réals (plus de 6,8 milliards de dollars) afin de résorber le problème du déficit budgétaire, en 2016, a annoncé le ministre brésilien des Finances Joaquim Levy.« On coupe littéralement dans la chair des dépenses publiques », a reconnu M.Levy, ajoutant qu’il s’agissait entre autres de très importantes coupes budgétaires et de hausses d’impôts.
La septième économie mondiale est entrée en récession, ce qui implique un gel des salaires et des embauches dans le secteur public, ainsi que des coupes drastiques dans les programmes sociaux comme le logement et la santé.
Par ailleurs, le ministre a fait allusion à une possible hausse d’impôts se traduisant par une taxe sur les transactions financières à titre de « sacrifices » pour traverser la crise. Cette mesure, prévue pour un délai de quatre ans, requiert cependant l’aval du parlement.
Ce plan d’austérité risque d’alimenter la grogne sociale dans un pays déjà en ébullition.
Source Sputnik