Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)

Plus de 33% des français ne partiront pas en vacances cet été. La paupérisation des classes moyennes se confirme

Audience de l'article : 2413 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
L’institut CSA a publié les résultats d’une enquête ce mardi. Le constat est sans appel ! 37% des personnes ne partiront en vacances cet été. Dans la catégorie des actifs plus défavorisés, ce pourcentage atteint même 45%.

En ce qui concerne les classes socioprofessionnelles supérieures, la donne est tout autre. 78% des individus anticiperaient des départs en vacances.


Avec 2 000 euros par mois mensuel, 1 français sur 2 ne partirait pas en vacances !


C’est un des éléments choc qu’il faut retenir de cette étude. Ainsi, 54% des personnes gagnant moins de 1 000 euros, et 50% des personnes gagnant entre 1 000 et 2 000 euros prévoient de rester chez elles.


Des jeunes d’avantage touchés !


Selon le sondage, 44% des 18-24 ans ne prévoient pas de partir cet été. Ce ratio diminue pour les 25-34 ans et les 35-49 ans, avec respectivement 35% et 29%.


Les ménages aisés sont les plus enclins à voyager


Une autre étude IPSOS, fait état que paradoxalement, le budget annuel moyen consacré par les français à leurs vacances est en hausse, pour atteindre 2 233 euros, contre 2 181 en 2015. Une somme qui s’inscrit dans la lignée du budget moyen européen de 2 247 euros, mais supérieur à celui des américains, qui s’élève à 1 892 euros en moyenne, et celui des brésiliens, 905 euros.

Ce phénomène dépasse les frontières de l’Hexagone puisque 46 % des européens ne voyageront pas non plus cet été, soit une hausse de 7 points par rapport à 2015.


Les compagnies low cost connaissent une croissance endémique


Ces dix dernières années, les compagnies low cost européennes se sont fortement développées mettant en difficulté les grandes compagnies régulières comme Air France ou Lufthansa. Actuellement, elles représentent près de 50% des vols effectués en Europe avec 210 millions de passagers en 2015. Ce chiffre pourrait passer à 250 millions d’ici 2023.

La paupérisation des classes moyennes entraine donc un changement dans la manière de voyager. Les habitudes des consommateurs se modifient.

William Finck
Poster un commentaire