Charles Sannat
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Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
L’entrée des jeunes diplômés du supérieur sur le marché du travail est de plus en plus difficile
Audience de l'article : 1934 lecturesLes jeunes ne trouvent plus de boulot, les seniors (à partir de 35 ans maintenant) non plus. Pour ceux du milieu ce n’est guère mieux.
Rajoutez à cela que la crise entraîne en particulier dans les grandes villes une nette augmentation de la durée de cohabitation parents-enfants puisque les jeunes sans travail ou avec des salaires de misère (qu’il faudrait encore faire baisser sous le prétexte qu’il vaut mieux un travail à 1 euro de l’heure que pas de travail du tout) ne peuvent pas prendre ni leur indépendance ni leur autonomie.
Charles SANNAT
PARIS, 1er octobre (Xinhua) — Les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur en France étaient 38% sans emploi en 2014, selon l’étude annuelle de l’Association française pour l’Emploi des Cadres (Apec), publiée ce jeudi, qui s’inquiète du recul du taux d’emploi constaté depuis 2010.
En effet, en 2014, 62% des jeunes diplômés de niveau Bac+5 ont trouvé un travail dans la première année suivant l’obtention de leur diplôme, soit un point de moins que la promotion précédente et 10 points de moins qu’en 2010; et ils étaient encore 28% en recherche d’un premier emploi à la même période. L’Apec précise que la durée moyenne de recherche d’un premier poste a augmenté par rapport à l’an dernier, passant de 2,3 à 2,7 mois.
Concernant les disciplines les plus porteuses, ce sont les plus « professionnalisantes » qui ouvrent le plus d’opportunité d’embauche comme le rappelle l’Apec : Informatique, Pharmacie, Commercial, Ingénieur et le secteur des services est le premier à recruter des débutants avec 65% des jeunes diplômés en emploi, notamment le secteur Banque et assurance, et celui de la Santé et de l’action sociale.
Enfin, le secteur industriel le plus porteur est celui de l’automobile et de l’aéronautique. Les fonctions les plus fréquemment exercées sont Gestion-finance-administration, Études-recherche développement et Commercial-marketing.
« La situation des jeunes diplômés de niveau Bac+ 5 et plus de la promotion 2014 ne s’ est pas améliorée par rapport à celle de la promotion précédente. Les recruteurs en entreprise privilégient toujours dans leurs recrutements des profils expérimentés, et ce au détriment des débutants. Les diplômés sortants dans la vie active, principalement les masters, sont aussi plus nombreux à arriver chaque année sur le marché du travail » a commenté Jean-Marie Marx, Directeur Général de l’Apec, qui a également souligné que le CDD devenait « de plus en plus fréquemment une première voie d’ accès ».
Bien que toujours majoritaire en 2014, la part des CDI baisse de 9 points par rapport à 2013, tandis que le nombre de CDD augmente d’autant. En 2014, un jeune sur deux en emploi a décroché un contrat à durée indéterminée, et 43 % ont signé un CDD.
Par ailleurs, 57% des jeunes diplômés en 2014 ont obtenu le statut de cadre, soit un chiffre en baisse de 5 points par rapport à la promotion précédente. L’Apec précise également que le salaire médian est égal à 25 700 euros brut par an et le salaire moyen à 26 500 euros brut par an diminue sensiblement.
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