Si vous approchez tout doucement de la trentaine, vous vous demandez sans doute comment se constituer un capital générant de confortables revenus passifs. A vrai dire, je table aussi sur la question depuis pas mal de temps. Je n’ai pas que l’expatriation qui hante mon esprit jour et nuit. Je me suis documenté, j’ai beaucoup lu, et le moins que l’on puisse admettre, c’est que c’est le bazar. On entend tout et n’importe quoi sur l’indépendance financière. De nombreux intervenants veulent vendre uniquement leurs méthodes camelotes. Elles ne sont souvent pas adaptées à un type de clientèle particulier.
Quand on commence de 0, il y a un différentiel entre ce qu’avancent ces pseudos gourous et la réalité concrète du terrain. On ne naît pas tous avec une cuillère d’argent dans la bouche, il y a de ça 3 ans, je suis parti de 0.
La première phase est la moins glamour mais absolument nécessaire (si l’on désire s’enrichir). Il faut savoir économiser, épargner. Dans un autre article que j’ai publié récemment, j’ai déjà parlé de ces jeunes millennials américains vivant dans des mobiles homes ou des caravanes. Leur philosophie est tout sauf, « saugrenue ».
Le but est d’amasser un capital qui servira de pilier d’investissement dans le futur. Pour ma part, je compte épargner énormément, encore sur 2 ans.
L’investissement ne viendra qu’après. Cela me laisse le temps de réfléchir à différentes stratégies. L’immobilier déchaine les foules en France. Une majorité de personnes s’accorde pour dire que la pierre est la voie royale qui mène à l’indépendance financière. Personnellement, les emprunts bancaires ça me fait un peu flipper. J’ai conscience que certains américains sont arrivés à la liberté financière, avec un cash-flow recouvrant le montant total des mensualités du capital investi, y compris le pourcentage des prêts accordé par les banques. Mais cela reste à mon goût, trop risqué. Les sommes en jeu sont très importantes.
Au niveau de la bourse, je suis pessimiste à court terme. Un tas de spécialistes s’attendent à un géant marché baissier durable sur les actions sur un voire deux ans. Il pourrait, selon eux, débuter dès l’automne 2016. Et dans un contexte mondial de déflation généralisée, seules les actions à forts dividendes sont intéressantes, car elles sont parmi les rares actifs qui dégagent encore du rendement. C’est principalement pour cette raison, que j’ai renforcé ma position sur les capitalisations à dividendes. Il y a quelques mois j’ai ajouté ADM dans mon portefeuille, une entreprise agroalimentaire américaine. Le rendement moyen de son dividende peu paraître ridicule, car il est à peine de 3.20%, mais la société fait partie des valeurs Aristocrates. Elle a rehaussé son dividende pendant 40 années consécutives. A long terme, cela s'avère très rentable.
Voici un historique de croissanse des dividendes sur différentes périodes, il est supérieur à 10% !
D’une manière générale, je reste assez tranquille. J’attends que les trous de marché se produisent, pour acheter à bon escient, des actions aux dividendes croissants qui sont décotées.
Ensuite, il existe d’autres pistes pour s’enrichir. Mon intention est d’en savoir plus. Prochainement, je passerai donc, une grande partie de mon temps, à étudier les leviers, les astuces, qu’ont utilisé diverses personnes, et qui leur ont permis de devenir rentier ou de créer de la richesse malgré le contexte macro économique difficile.
Que le succès nous mène sur les chemins de la rente !
William Finck