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Sacha Pouget

Sacha Pouget

J'ai une expérience de 10 ans en salle de marchés chez BNP Paribas, Royal Bank of Canada et Crédit Agricole Cheuvreux. Je me focalise uniquement sur les société de Biotechnologie, qui disposent des plus forts catalyseurs de hausse sur le marché en un minimum de temps. Je m'intéresse plus particulièrement aux sociétés qui disposent d'un Momentum avec un calendrier favorable pour leurs publications d'études cliniques.

Je tire ma performance de ma stratégie de trading parfaitement adaptée aux sociétés de biotechnologie (la stratégie PRE-CATALYSTE), qui m'a permis de multiplier mon capital par plus de 3 en 3 ans (mes clients en sont témoins) tout en ayant un risque maîtrisé. Auteur d'un Livre sur les investissements dans le secteur de la Santé, j'ai développé des méthodes d'analyse et de sélection de valeurs propres à mon secteur. 

Mes modèles d'inspiration sont Paul Tudor Jones et Jean-Marie Eveillard pour l'aspect Gestion – Money management, et les livres de Mike Havrilla "The Ultimate Guide to Biotech Stocks" et de Tony Pelz "The Biotech Trader Handbook" pour l'aspect trading. Mon site internet : http://sachapouget.com/

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La nouvelle arme des professionnels pour Vampiriser les Marchés : l’automatisation des ordres et l’interprétation des News par les Robots (Exemple 2 : APPLE)

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L'époque où les investisseurs échangeaient des titres avec les êtres humains a été remplacée par un ordinateur qui traite avec un autre ordinateur. De nouvelles applications, alimentées par des systèmes professionnels qui communiquent avec des algorithmes, traitent sur le marché des titres uniquement à partir de données historiques, des événements ou des mots-clés : on appelle cela le News Feed Algo. Conséquence de cette « computerisation » des échanges : la manipulation des cours sans la moindre intervention humaine. Exemple avec APPLE, en Février 2011.

 
 
Le Jeudi 10 Février 2011, Apple a été victime d’un Flash Crash. Le cours de la firme à la pomme est passé de 359$ à 349$ en un claquement de doigt… sans aucune raison apparente :
 
 
 
 
Plutôt inhabituel pour ce titre, qui ne connaît que très rarement de tels décalages. D’autant qu’aucune mauvaise annonce n’a été annoncé officiellement. Quelle est la raison de cette baisse ? Pour moi, il s’agit de Robots qui ont interprété une News diffusée par un système professionnel (de type Reuters/Bloomberg).
 
 
  • Rumeurs sur le lancement raté de l’iPhone 4 chez Verizon
 
 
Cette attaque sur le titre Apple s’est produite en milieu de journée. Ce 10 Février marquait le lancement de la distribution de l’iPhone 4 par l’opérateur Verizon qui dispose de plus de 90 millions d'abonnés aux États-Unis avec une part de marché de 30%. Il semble que des rumeurs sur des ventes moins bonnes que prévu chez Verizon aient circulé. Hors, rien de cela ne s’est produit. Bien au contraire. Plus tard on apprendra que cette rumeur était infondée puisque Verizon était en rupture de stock : «Au cours des deux premières heures, nous avons vendu plus de téléphones qu’au cours de n’importe quelle journée de lancement», a déclaré par voie de communiqué Dan Mead, le PDG de Verizon Wireless (source : iphoneaddict)
 
 
  • Rumeurs sur une nouvelle hospitalisation de Steve Jobs
 
 
Pour expliquer cette baisse, le site Stockt Tick Tock (Lien ici) a titré « et si Steve Jobs était à nouveau hospitalisé » ? Après tout, cette rumeur revient sans cesse. Le 20 Janvier 2011, le titre avait chuté dans les mêmes proportions :
 
 

 
Seulement, ce 20 janvier 2011, cette visite à l’hôpital était avérée. Ce qui n’était pas le cas le 10 Février 2011…
 
 
  • Conclusion : aucune annonce « officielle » n’a été rendu publique par Apple. Seuls responsables : les Robots qui ont pris la main
 
 
Ce jour là, quelques 33 millions de titres Apple ont été échangés. C’est exactement le double d’une journée normale sur ce titre. Comme on l’a vu, aucune annonce négative avérée n’a pu être le catalyseur de la baisse de près de 4% d’Apple ce jour là. Dans le même temps, même si un gros investisseur avait vendu ces titres, il semble difficilement imaginable qu’il ait pu le faire dans de telles proportions. Le lendemain, le Vendredi 21 Février, le cours d’Apple reprenait son cours d’avant le Flash Crash.
 
 

Sacha Pouget

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