L'époque où les investisseurs échangeaient des titres avec les êtres humains a été remplacée par un ordinateur qui traite avec un autre ordinateur. De nouvelles applications, alimentées par des systèmes professionnels qui communiquent avec des algorithmes, traitent sur le marché des titres uniquement à partir de données historiques, des événements ou des mots-clés : on appelle cela le News Feed Algo. Conséquence de cette « computerisation » des échanges : la manipulation des cours sans la moindre intervention humaine. Exemple avec Diebold, en Juin 2010.
- Plongeon du cours de 30%… en Six secondes chrono... sans aucune raison !!!
Ensuite, les traders ne se soucient pas des algorithmes qui peuvent parfois mal interpréter les données à mesure que les ordinateurs réussissent à minimiser ce type d’erreur. Pour que le système marché, il faut créer des backtests, et la mise au point est parfois longue et fastidieuse. Aucun doute que les plus values engendrées dans la majorité des cas suffit pour poursuivre ces stratégies. Comme dans tout procédé, il y a parfois des déchets, mais dans l’ensemble tout cela fonctionne très bien. Et même si des évènement comme ceux de Diebold se produisent, les régulateurs ne trouvent rien à redire. La vampirisation continue tranquillement son chemin.
Sacha Pouget