Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Caroline Domanine

Caroline Domanine

Entrepreneur, coach et trader…

…autodidacte et fière de l'être!

Je pense que chacun peut avoir sa chance s'il est prêt à y mettre le prix. Convaincue du pouvoir que nous avons tous sur notre vie, je me lance avec toujours plus d'énergie et de joie vers de nouveaux défis.

Trader par amour pour la liberté, coach par passion du partage, entrepreneur par besoin de créer; je crois que c'est notre comportement qui sera seul maître de nos performances. Parce que nos compétences techniques ne suffiront  pour gagner, développons nos compétences comportementales avec des questions et des outils simples à mettre en place !

Mon Blog : http://psychotrade.fr/


Trouver un exutoire

Audience de l'article : 1917 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Un des points communs aux traders gagnants sur le long terme est la froideur devant les écrans, mais ça, vous le savez déjà probablement…

Ils ne sont ni euphoriques de gagner, ni tristes de perdre, ils font leur job en respectant un système de travail dans lequel ils croient, car ils l’ont créé, optimisé, pratiqué et qu’ils savent que sur la durée, il fonctionne.

Ces traders seraient des reptiles au sang froid, déconnectés des émotions, absents au monde qui les entoure ? Seraient-ils physiologiquement différents du reste de la population ? Seraient-ils plus intelligents ou bénéficieraient-ils d’un code génétique particulier ? Non, évidemment, ils sont comme tout le monde, des êtres fondamentalement émotionnels qui ont besoin de se sentir vivre et pleinement exister.

Lorsqu’on se met au trading, pour peu qu’on ait quelques ambitions et une forte motivation, on s’y lance à corps perdu, donnant à ce projet toute l’énergie possible. Certains travaillent à côté, prennent soin de leur famille et finalement, la vie se résume au travail, au trading et à la famille.

Ont-ils la possibilité de se sentir vivants dans leur job ? Si l’on en croit les statistiques du bonheur au travail, j’aurais tendance à dire que non. Ont-ils la possibilité de lâcher-prise avec la famille ? Bien qu’ils nous soient proches et chéris, c’est rarement avec eux que l’on se permet d’outrepasser les limites pour la simple et bonne raison qu’on les aime.

Où les traders amateurs peuvent-ils laisser leurs instincts de lutte, de fuite, de domination ou de soumission s’exprimer ? Vous commencez à voir où je veux en venir, n’est pas ? Dans le trading évidemment ; enclave solitaire, clause et violente où tous les coups sont permis.

Votre station est-elle le meilleur endroit pour vous sentir vivre ? J’émets de sérieux doutes sur la question et je n’évoquerais pas ici ce que cela implique sur la gestion de votre capital.
Quid donc de votre besoin de vous sentir vivant et de l’impossibilité de l’assouvir.

Le titre de cet article est « Trouver un exutoire » et j’y viens : vous vous devez de trouver un lieu, une activité, une personne qui vous permettra d’exprimer vos instincts privilégiés et archaïques. Cela peut-être tout et n’importe quoi et ne dépendra que de vos gouts : un sport, une activité artistique, un jeu…

Le but ici n’est pas d’être productif ou plaisant, cet exutoire aurait pour seule et unique fonction que de compenser le besoin extrême de maîtrise que le trading demande.
 
À l’impossible, nul n’est tenu. Avoir un trading performant et régulier est émotionnellement très compliqué surtout les premières années. À force de contenir toutes les émotions fortes qui nous assaillent dans la vie de tous les jours, la cocotte-minute finit par éclater et cela se traduit par des comportements irrationnels dans la gestion de votre capital, car le trading est à la fois violent et solitaire.

Cherchez donc en vous un moyen de décompresser et d’exprimer vos instincts régulièrement, sans quoi, c’est sur les marchés que vous chercherez à vous sentir vivant et vous perdez de l’argent…

Bons trades !
Poster un commentaire