Caroline Domanine
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Entrepreneur, coach et trader…
…autodidacte et fière de l'être!
Je pense que chacun peut avoir sa chance s'il est prêt à y mettre le prix. Convaincue du pouvoir que nous avons tous sur notre vie, je me lance avec toujours plus d'énergie et de joie vers de nouveaux défis.
Trader par amour pour la liberté, coach par passion du partage, entrepreneur par besoin de créer; je crois que c'est notre comportement qui sera seul maître de nos performances. Parce que nos compétences techniques ne suffiront pour gagner, développons nos compétences comportementales avec des questions et des outils simples à mettre en place !
Mon Blog : http://psychotrade.fr/
Notre corps est un indicateur de limite
Audience de l'article : 2500 lecturesNous avons souvent tendance à considérer notre corps comme un outil apte à concrétiser notre intention. Ainsi, la plus grande partie du temps, l'information va du mental vers le corps. C'est légitime et logique, notre corps nous donne, en effet le moyen d'agir ou pas. Nous prenons une décision que nous concrétisons par une action corporelle.
Mais l'information marche aussi dans l'autre sens, et nous avons parfois la fâcheuse habitude de l'occulter, alors même que notre corps joue avec nous et non contre nous.
Notre respiration, nos tensions corporelles, nos petites douleurs sont des indicateurs précieux de notre condition tant physique que psychique. Lors des entretiens de coaching que j'ai déjà mené, je fus surprise de voir qu'aucun, et je dis bien aucun ne pouvait de me décrire immédiatement les réactions physiques qui se manifestaient en temps de crise (perte, angoisse, frustration, impatience...etc..) ! La réponse, pour 14 traders différents est unanime : « je ne sais pas, je n'y ai jamais fait attention »
Je vais prendre une comparaison triviale ; comment réagis votre voiture en temps de crise (sur la neige, dans la boue, par grand vent etc...) Nous avons tous appris, pour notre sécurité, à adapter notre vitesse ou nos freinages aux conditions de la route. Alors, j'ai une question, en quoi notre corps est un véhicule moins dangereux que notre voiture ?
Dans notre culture, notre éducation, notre entourage ; nous développons la culture de l'effort ; ce qui est très bien ! Mais savoir repousser ces limites, c'est aussi connaitre ses limites. Et c'est bien là qu'il y a un souci ; car afin de faciliter l'effort, nous sommes encouragés à nier les limites, a les occulter, et ne pas répondre aux signaux corporels.
Apprendre à reconnaitre les signaux que nous envoie notre corps ne signifie pas être faible, refuser le challenge ou abandonner. Mais c'est utiliser un indicateur interne sur notre état, garant de notre performance.
Je vous propose donc de vous mettre à l'écoute de votre corps, aussi souvent que possible. Cela va demander un certain effort, pendant quelques jours ou quelques semaines, et puis, peu à peu, vous n'aurez même plus à y penser, comme lorsque vous ralentissez d'instinct quand il pleut sur l'autoroute.
- Avant de vous endormir :
Comment respirez-vous ? A quel rythme ? Plutôt avec le ventre ou avec les épaules ? Que ressentez-vous, au niveau de la tête, du coup, des épaules, du dos...
N'essayez pas de changer votre état physique, le simple fait d'en prendre conscience suffit
- Quand vous mangez :
Quel gout, quelle odeur a cette nourriture ? Sucrée, salée, acide ; les 3 ? Quelle température ? Quelle action la mastication exerce sur les aliments ?
Tentez de ne pas porter de jugement de valeur , du type « j'aime » ou « je n'aime pas », car là n'est pas la question, mais prenez conscience de l'impact de la nourriture dans votre bouche.
- Quand vous vous promenez :
Fait-il chaud ou froid ? y a-t-il beaucoup de lumière ? Le sol sur lequel je marche est-il plat ? Qu'est-ce que vois, entends ... ?
Une fois de plus, tentez de ne pas rentrer dans l'opinion, mais accueillez ce qui est, simplement.
- Et enfin, quand vous tradez :
Les choses se passent bien : comment êtes-vous assis ? Comment respirez-vous ? Avez-vous des points de tension ?
Les choses se passent mal : comment êtes-vous assis ? Comment respirez-vous ? Avez-vous des points de tension ?
Etablissez une comparaison consciente de l'attitude de votre corps en situation de réussite et d'échec. Vous serez surpris de constater les différences énormes de ressentit physique.
Lorsque vous aurez enfin pris conscience de ces différences, vous pourrez alors agir sur votre corps pour le pousser à adopter une attitude détendue en moment de crise, cela vous sera d'une aide précieuse pour prendre de meilleurs décisions et sortir de la crise avec le moins de dégâts possibles !