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Caroline Domanine

Caroline Domanine

Entrepreneur, coach et trader…

…autodidacte et fière de l'être!

Je pense que chacun peut avoir sa chance s'il est prêt à y mettre le prix. Convaincue du pouvoir que nous avons tous sur notre vie, je me lance avec toujours plus d'énergie et de joie vers de nouveaux défis.

Trader par amour pour la liberté, coach par passion du partage, entrepreneur par besoin de créer; je crois que c'est notre comportement qui sera seul maître de nos performances. Parce que nos compétences techniques ne suffiront  pour gagner, développons nos compétences comportementales avec des questions et des outils simples à mettre en place !

Mon Blog : http://psychotrade.fr/


Faire de son mieux

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Comme elle est mince la frontière entre responsabilité et culpabilité. Comme il est parfois ardu et douloureux de faire la différence entre assumer la conséquence de nos choix tels des individus responsables et adultes et entretenir une culpabilité héritée de notre histoire, de notre personnalité et de cette habitude pernicieuse de se flageller avec des orties fraichement coupées:« C’est ma faute, de ma très grande faute, tout est de ma faute !»

J’ai pu observer récemment ce revers de médaille subtile auquel toute personne dite «responsable » est exposée : prendre sur soi les fautes qui ne lui incombent pas.

Cette culpabilité traine dans son sillage des odeurs d’angoisse et de colère désagréables, mais elle véhicule aussi paradoxalement une idée rassurante, l’idée de la maîtrise : « Si je suis coupable, cela sous-entend que j’avais le pouvoir d’infléchir sur les évènements et que je ne l’ai pas fait. C’est tellement moins difficile que d’accepter mon insignifiance et de mon absence de contrôle sur le monde qui m’entoure.»

La frontière entre une responsabilité saine et une culpabilité souffrante est donc définie à l’aune de ma maîtrise : « Quand les choses se passent mal alors que je ne contrôle rien, je n’ai pas de responsabilité directe, cela ne m’appartient pas.»

La culpabilité est alors un pansement sur une jambe de bois, elle donne l’illusion que j’aurais pu faire quelque chose ; elle véhicule l’espoir délirant que la prochaine fois, je ferais mieux.

Vous qui me lisez, vous connaissez probablement une de mes idées centrales : accroitre vos moyens, vous détacher du résultat. Car dans votre trading, vous ne contrôlez que vos moyens (compétence, stratégie, outils), vos résultats sont tributaires de facteurs que vous ne contrôlez absolument pas, c’est angoissant certes, mais c’est comme ça.

Faire de son mieux avec ce qu’on a et accepter que cela ne soit peut-être pas suffisant demande de se détacher d’une certaine image de soi, d’illusions de toute puissance, du besoin de certitudes…

Bon courage !
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