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Sylvain Duport / Hervé Asparre

Sylvain Duport / Hervé Asparre

Avec Sylvain Duport (alias DIOUP, auteur de 4000 puis de 8000% de gains réels en six mois dans des compétitions de trading organisée par le magazine mensuel CAPITAL), Vincent Baron et moi même Hervé Asparre, nous avons publié trois livres au milieu des années 2000 qui se sont très bien vendus. 

Depuis nous sommes restés en contact ensemble nous retrouvant chaque année pendant au moins une semaine au delà de nos échanges téléphoniques réguliers pour le trading.

Au fil des années, j'ai retravaillé intégralement ces premiers livres, surtout, celui de Sylvain dont j'ai appris à mieux cerner le style de trading. Nous n'avons pas pu les publier car le marché du livre s'est écroulé avec internet et les changements de mode de consommation des informations boursières.

Nous allons donc publier sur Objectifeco des extraits d'APPRENDRE LA BOURSE AUPRES DES MEILLEURS TRADERS et lancer une nouvelle version du livre de Sylvain Duport en PDF.

      BOUTIQUE 
SYLVAIN DUPORT

Sylvain-Duport-confidences-dun-trade-2
Pour ceux qui ne connaissent pas l'incroyable aventure du plus grand génie français du trading depuis qu'internet existe, cliquez ici

Le cycle complet d'un trade de DIOUP - Flash back 3

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Ce passage est extrait de la version du livre APPRENDRE LA BOURSE AUPRES DES MEILLEURS TRADERS version actualisé en 2011, jamais publiée


D’un point de vue pratique comment se déroule le cycle complet d’un trade ?


Il est sur le marché de 8h00 à 18h00 environ, de la préouverture à l’after market du marché parisien, avec une pause-déjeuner d’une bonne heure si le marché le permet ? Cette présence face à l’écran de plus de dix heures est considérable, compte tenu du stress de son travail ; le matin entre trente minutes et une heure avant l’ouverture du marché il fait une revue de presse sur son provider de news boursorama.com ou autres : il regroupe et synthétise les annonces et news importantes macroéconomiques (clôture US de la veille en particulier qui va impacter le marché français à l’ouverture) et microéconomiques relatives aux sociétés.

Son trading dépend étroitement des annonces et publications micro/macro qui passent dans le flux continu des news, hors séance ou en séance ; une fois la news tombée il passe à autre chose, son contenu ne l’intéresse pas le plus souvent ; comme Vincent Baron, le trading de Sylvain est évènementiel et d’actualité ; les news surtout microéconomiques sont des stimuli, des catalyseurs, des vecteurs à l’origine de la volatilité sur les valeurs ; mais il ne les interprète pas lui-même : c’est plutôt la façon dont le marché va réagir qui lui donne le sens à suivre : évaluation du rapport de force au carnet d’ordres en acheteurs et vendeurs à partir de l’analyse de l’évolution instantanée du prix et des quantités échangées.

Il affiche plusieurs carnets d’ordres de préouverture en fonction de leur actualité et tente d’analyser en prémarket, les mouvements apparents de blocs de titres, postés ou annulés, à l’achat ou à la vente, qui pourraient faire bien faire décaler fortement le prix sur gros volumes à l’ouverture de 9:00:00 ? Il peut suivre simultanément jusqu’à maximum cinq titres différents, mais le plus souvent il se concentre en intraday sur deux ou trois titres au plus ; l’effet de levier quatre est le maximum qu’il s’autorise sur le règlement différé et il pyramide généralement ses gains (il les rejoue lors des trades suivants) au moins dans le cadre de la compétition.

Il suit et analyse le palmarès des plus fortes hausses et des plus fortes baisses de préouv’, même s’il sait qu’elles ne sont que des ouvertures théoriques manipulables et non pas des données réelles de marché : il n’y a pas d’échange à ce moment là de la séance, mais juste des ordres d’achat ou de vente postés, montrant des intentions d’intervenants anonymes, qui peuvent aussi bien disparaître instantanément ? Il ne se positionne pas ou rarement en préouverture mais attend plutôt d’observer la réaction du marché à l’annonce sur la valeur et après avoir analysé correctement le sens du mouvement et sa force (encore les volumes), il se place seulement.

Dans la pratique Sylvain est alternativement ou simultanément, selon la tendance de fond et les opportunités sur les titres : soit trader overnight, lorsque le marché est en tendance forte et que les mouvements sur les valeurs et indices sont puissants et continus à court terme ; soit trader intraday lorsque le marché n’est plus directionnel et que les mouvements sur titres sont erratiques ; Sylvain ajuste en permanence sa stratégie de trading aux conditions réelles et contextuelles du marché : si jouer le court terme overnight ne fonctionne plus en raison du manque de visibilité et de tendance nette des marchés, il passera à une logique intraday pour minimiser le risque et se replier sur des coups d’opportunité, en attente du retour de la tendance.

Il ne cherche pas systématiquement à éviter l’impôt de bourse (0.3% des lignes supérieures à 7650 euros) en particulier lorsqu’il perçoit une opportunité intéressante à jouer rapidement : il préfère payer un peu plus de courtage mais être servi dans les premiers ; le plus souvent ses ordres d’entrée sur une valeur sont à cours limité, car il détermine toujours sa prise de position sur des critères chartistes précis, qu’il cherche à valider par une analyse du carnet d’ordres (quantités bid/ask, recherche de zone de blocage/congestion etc.) ; si le mouvement est violent (break sur gap haussier avec volumes importants par exemple) et qu’il veut entrer tout de suite et à tout prix sur une valeur, il aura alors recours aux ordres au marché, afin d’être exécuté instantanément pour la quantité demandée, quelqu’en soit le prix.
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