Et bien mes amis, quelle fantastique hausse sur les indices, on se croirait presque revenu fin des années 90, même moi qui suit plutôt étiqueté bull pour les prochains mois je commence à m’interroger sérieusement sur ce que nous entrapercevons depuis quelques semaines, même si l’adage dit de ne pas lutter contre la tendance, l’absence quasi-totale de correction devient comminatoire.
Voici une vue du »NYSE's New Highs / New Lows », j’utilise la MM5 pour lisser la courbe et ainssi obtenir quelque chose de plus lisible, ce ratio permet de mesurer théoriquement la véritable force du marché, il indique le nombre de titre qui parviennent a faire de nouveaux plus hauts et plus bas, étant actuellement supérieur à zéro, il montre bien que les haussiers tiennent la barre, toutefois, vous aurez remarqué que la vague de hausse actuelle initiée en 2010 s’accompagne avec de moins en moins de titres faisant de nouveaux plus hauts, c’est une divergence, comme si le marché continuait a gravir la montagne avec de moins en moins d’oxygène, et nous savons tous que plus nous approchons des cimes plus l’air se raréfie, la dessus vous me rétorquerez probablement que ce phénomène était déjà existant lors des dernières hausses.
Mais, a y regarder de plus près, la course actuelle ressemble à s’y méprendre a celle de 1998 (voir cercle vert) l’indicateur montrait une forte divergence, ce qui « provoqua » une grosse correction de 20% quelques jours plus tard.
Si vous arrêtez votre regard d’expert sur la période actuelle (flèche verte) vous pourriez avoir envie de me dire que nous avons connu le même genre de correction en 2010, pas tout a fait d’accord, à cette époque l’indicateur ne divergeait pas, que du contraire il accompagnait le mouvement de hausse, maintenant c’est différent, il présente d’énorme divergences.
Cela pour simplement souligner que même si l’indicateur ne diverge pas nous pouvons tout de même subir une correction de type -15/-20% je vous laisse songer a ce qui pourrait éventuellement arriver quand il part en sens contraire comme c’est le cas actuellement.
Claude Mathy