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Georges Kaplan

Georges Kaplan

Georges Kaplan ne s’appelle – de toute évidence – pas vraiment Georges Kaplan puisque Georges Kaplan est un leurre. Né en 1975 dans une grande ville du sud de la France qui fût autrefois prospère grâce à son port, Georges Kaplan a principalement quatre centres d’intérêts dans la vie : sa famille, la musique, les bateaux (à voile) et l’économie. Ceux qui le connaissent considèrent Georges Kaplan comme un « libéral chimiquement pur » qui pense pour l’essentiel s’inscrire dans la tradition de la pensée libérale classique française et celle de l’école autrichienne d’économie. Il gagne honnêtement sa vie sur les marchés financiers et passe le temps en publiant des articles sur son blog http://ordrespontane.blogspot.com/

Squeeze de l’offre

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Sur la période 2007-12, la taille du marché obligataire américain n’a augmenté que de 2,5 trillions de dollar (en dollars 2012 – i.e. ajustés de l’inflation) ; c’est le chiffre le plus bas observé depuis (au moins) la période 1980-85 (+2,7 trillions). Ce faible volume d’émissions nettes fait suite à la période 2002-07, où le marché avait cru d’un montant record de 9,9 trillions (dont 2,4 trillions de mortgages).

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Par type d’émetteur, la période 2007-12 se caractérise par (i) un effondrement sans précédent des émissions obligataires liées au financement immobilier (Mortgages + GSEs), des instruments monétaires et des titrisations autres que des mortgages, (ii) un volume d’émission très soutenu des entreprises et (iii) une explosion sans précédent de la dette émise par le Department of the Treasury. Entre 2007 et 2012, ce dernier a émis 5,9 trillions de dollars (en net) à comparer aux 3,3 trillions émis de 1980 à 2007.

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En d’autres termes et pour la première fois depuis (au moins) 1980, le marché obligataire privé s’est contracté (-3,4 trillions).

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Nous avons donc (i) un deleveraging des ménages américains, (ii) une désintermédiation du crédit corporate et (iii) le trésor des États-Unis qui émet des volumes massifs de dette publique dans un marché où la plupart de ses concurrents se replient.

Sources : Sifma et U.S. Dept. of Labor, Bureau of Labor Statistics.
 
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