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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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Marchés financiers : « le calme qui règne est fragile » (Banque des règlements internationaux)

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Oui, la BRI ce n’est pas ici la Brigade de Recherche et d’Investigation de la Police. Un article de la Tribune nous apprend sans véritable surprise que « la Banque des règlements internationaux (BRI) a mis en garde contre le « calme précaire » qu’ont retrouvé les marchés financiers en octobre, soulignant le contraste entre leur évolution et la fragilité de l’économie, dans son rapport trimestriel publié dimanche. En août et septembre, les marchés financiers avaient connu de fortes secousses face aux inquiétudes sur les économies émergentes, en particulier sur la Chine, avant de retrouver une période d’accalmie grâce notamment aux interventions des autorités monétaires ».

La perspective d’une normalisation de la politique monétaire aux États-Unis et de la poursuite de l’assouplissement dans d’autres économies avancées ont également contribué à apaiser les investisseurs, a constaté la BRI dans son rapport. « Aussi soudainement qu’elle était arrivée, la tempête a fait place au calme », a relevé Claudio Borio, chef du département monétaire et économique de la BRI, lors d’une conférence téléphonique avec les journalistes.

« Le calme qui règne actuellement est fragile », a-t-il insisté. Les marchés émergents restent vulnérables, a ajouté Claudio Borio, notant que les créances libellées en dollar à l’égard de ces pays avaient pratiquement doublé depuis 2009 pour dépasser les 3.000 milliards de dollars, alors même que l’appréciation du billet vert vient désormais peser sur les conditions financières qui leur sont imposées ainsi que sur les bilans des entreprises.

Un calme précaire
Claudio Borio a également mis en lumière des symptômes de fragilité au niveau des banques, un certain nombre d’anomalies sur les marchés obligataires ainsi que sur les taux d’intérêt, exceptionnellement bas, où « les limites de l’impensable » n’ont cessé d’être repoussées. « En pareil contexte, on voit mal comment le calme observé pourrait être autrement que précaire », a-t-il poursuivi.

Vous pouvez aller lire l’ensemble de l’article si vous le souhaitez, mais en gros, cela veut dire si on lit entre les lignes que nous dansons sur un volcan.

Préparez-vous mes amis, préparez-vous!!

Charles SANNAT

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