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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

Pétrole la fin de « la guerre du pétrole », c’est pour quand? Pour juin!!

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La fin de « la guerre du pétrole », c’est pour quand?… Voilà la question qui est sur toutes les lèvres. Les prix devraient rester bas jusqu’à l’été 2016 avant de se redresser durablement.

Je pense que cette analyse est très juste et nous ne sommes plus très loin des plus bas. On peut aller tester des niveaux encore plus faibles aux environs de 20 à 25 dollars le baril, mais on n’ira pas plus bas.

Après il y aura une envolée de l’ensemble des matières premières y compris agricoles à partir de l’été 2016.


Charles SANNAT


Les bases fondamentales du marché pétrolier n’étaient pas secouées par la crise actuel, ce qui pourrait signifier la hausse des prix de l’or noir vers 50 dollars le baril dans le quatrième trimestre de 2016, estime Gaurav Sharma, analyste du secteur pétrole et gaz et observateur de la revue Forbes.

Ces derniers temps, les prix pétroliers sont soumis à des changements considérables. Ils diminuent, puis augmentent un peu, ce qui donne des pertes ou des bénéfices de 5 ou 6% pour les investisseurs sur le marché en une seule journée. Cependant, les cours du Brent et du WTI sont tombés sous leurs plus bas depuis 12 ans, en stabilisant autour du chiffre de 30 dollars le baril.

La dynamique actuelle des cours du pétrole ne rend pas étonnant un prix potentiel à 20 dollars le baril, vu que vers la fin 2015 le cours a perdu 36% par rapport à 2014, explique l’observateur.

Lors des prochains mois, l’instabilité des prix pétroliers est inévitable, mais les bases fondamentales du marché de l’or noir n’ont pas subi de transformations considérables, estime l’analyste. Cependant, il faut rappeler la présence de l’Iran qui pourrait influencer l’architecture du marché pétrolier, bien que pas si rapidement que prévu.

Pour de nombreux Etats qui ne font pas partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le bon prix s’élève à 60 dollars le baril en moyenne. Quand les prix ont baissé vers 50 dollars, beaucoup de pays continuaient à tenir le coup, mais un prix à 30 dollars est trop bas pour eux. Ce prix nuit même aux pays du Proche-Orient, bien que là, les coûts de la production pétrolière soient beaucoup plus modérés que dans d’autres régions.


Selon l’observateur de Forbes, l’essor de la production pétrolière en Iran, d’un côté, et la diminution correspondante aux Etats-Unis, de l’autre, sont en mesure de maintenir un équilibre nécessaire, et le marché ne verra pas les effets négatifs liés à la surproduction.

Par ailleurs, les marchés asiatiques, en particulier celui de la Chine, continueront leur hausse en 2016, bien que, pas si rapide qu’avant. La demande énergétique augmentera également. Selon les prévisions de l’Agence internationale énergétique, la demande mondiale pour le pétrole sera égale à 96,5 millions de barils par jour, ce qui dépassera de 1,2 millions les indices de l’année dernière.

« Quand la guerre sanglante se terminera — à partir de juin et plus tard, le prix du pétrole s’élèvera à 50 dollars le baril », conclut l’analyste.


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