Pour le moment, le pétrole est très bas. Autant ne pas mécontenter les producteurs qui ont déjà du mal.
Mais demain, lorsque le pétrole sera au plus haut, que la demande sera forte et que ce ne sera pas une année de campagne électorale, évidemment les USA se ficheront bien comme d’une guigne des petits poissons de l’Atlantique et iront forer à tout va dans l’océan.
Je pense que l’expérience américaine du gaz de schiste a prouvé au monde entier le mépris total des autorités américaines pour l’environnement.
Charles SANNAT
Les nouvelles plates-formes empêcheraient les exercices militaires et aggraveraient la situation écologique dans la région.
Les États-Unis refusent d’augmenter l’exploitation du pétrole et du gaz dans l’Atlantique à cause des protestations des écologistes et des militaires, malgré les pertes que subiront les compagnies énergétiques et plusieurs États.L’administration Obama a déclaré qu’elle retirerait les permis de construction des plates-formes d’extraction du pétrole et du gaz de nouvelle génération dans l’océan Atlantique. Cette décision est liée aux protestations des écologistes et des habitants locaux, qui affirment que ces plates-formes menacent la faune, la pêche et le tourisme sur la côte Est des États-Unis.
Le Pentagone se prononce également contre le développement de l’extraction des hydrocarbures dans cette région. Selon les militaires, ces plates-formes aggraveront la situation d’un point de vue stratégique et empêcheront les manœuvres. D’autre part, cette décision nuira aux intérêts de certaines compagnies, qui subiront des pertes, et plusieurs États américains seront privés de bénéfices et d’emplois supplémentaires, rapporte l’agence Bloomberg.
Le cabinet de conseil Gavin/Solmonese a récemment annoncé qu’au moins 67 compagnies pétrolières et gazières américaines ont fait faillite au cours de l’année 2015. Ainsi, le nombre de compagnies ayant fait faillite a augmenté de 379 % par rapport à l’année précédente, lorsque les prix du pétrole étaient nettement plus élevés.
En ce qui concerne la production américaine de pétrole de schiste, qui avait progressé ces dernières années, elle devrait reculer en 2016.
Depuis le milieu de l’année 2014, le cours du baril de pétrole est en chute libre (environ -75 %), frappé par une conjoncture défavorable : surabondance de l’offre, demande en baisse et ralentissement de l’économie mondiale, en particulier de l’économie chinoise, première consommatrice d’énergie au monde.