Barack Obama doit se rendre en Arabie saoudite dans les prochains jours, tout en sachant que les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues notamment en raison de la pression des familles de victimes des attentats du 11 septembre. Bref, ce dossier est plus que compliqué et sensible.
À suivre donc avec attention.
Charles SANNAT
Les cours du pétrole plongeaient lundi matin en Asie, au lendemain de l’échec des grands producteurs réunis à Doha à se mettre d’accord sur un gel de la production pour soutenir les prix, sur fond de tensions entre Ryad et Téhéran.
Le pétrole a dégringolé depuis juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars, en raison d’une offre excédentaire que ne parviennent plus à absorber des économies en plein ralentissement, à l’instar de la Chine, rappelle l’AFP. Après avoir touché leurs plus bas niveaux en 13 ans en février, les cours étaient remontés, les investisseurs anticipant une décision dimanche à Doha, où 18 membres et non membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) étaient réunis, pour geler la production.Mais après six heures de tractations, le ministre qatari de l’Énergie Mohammed ben Saleh al-Sada a annoncé que les pays concernés avaient besoin de “plus de temps”, douchant l’optimisme des acteurs du secteur. D’autant qu’aucune date n’a été fixée pour une nouvelle réunion, selon le ministre.
Les divergences entre l’Iran, qui a annoncé au dernier moment son absence à la réunion, et l’Arabie saoudite ont empêché les tractations d’aboutir. Vers 03h00 GMT lundi, le cours du baril de “light sweet crude” (WTI) pour livraison en mai reculait de 2,02 dollars, soit 5,00 % à 38,34 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juin, abandonnait 1,97 dollar, soit 4,55 % à 41,13 dollars.