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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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50 dollars : le cours pétrolier “magique” selon Bloomberg

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Le problème c’est que si je suis d’accord avec ce calcul et ce cours optimal de 50 dollars le baril, il y a peu de chance que ce soit le cas et que les cours se maintiennent à ce niveau qui est aussi un niveau de neutralité pour l’économie mondiale.

Les excès à la baisse seront corrigés encore et toujours par d’autres excès à la hausse où la spéculation tient évidemment une place trop importante. Je pense en particulier aux produits dérivés.

En attendant, je vous confirme mon analyse, à savoir que les prix pétroliers devraient poursuivre leur hausse et atteindre les 50 dollars sans doute cet été.

Charles SANNAT


Selon l’agence de presse américaine, qui se base sur les estimations des acteurs du marché des matières premières, “50” est le nouveau “nombre magique” de l’industrie pétrolière.

BP, propriétaire des installations de forage Nabors Industries, et Pioneer Natural Resources ont annoncé qu’un baril à 50 dollars leur permettrait de relancer les travaux de forage et de rétablir un flux stable de liquidités. L’agence Bloomberg affirme que les 50 sociétés pétrolières principales cesseraient de perdre de l’argent si les prix se stabilisaient à 53 dollars le baril.

“Les prix ne doivent pas simplement atteindre 50 dollars mais dépasser cette limite sur le long terme”, souligne Fraser McKay, vice-président de l’analyse corporative chez Wood Mackenzie.

Le 27 avril, le cours du baril de Brent à la Bourse de Londres ICE était de 46,50 dollars. Les prix de cette marque étalon du brut ont commencé à grimper après la publication de données sur les réserves pétrolières des États-Unis : ces dernières ont perdu 1,1 million de barils, alors que le marché s’attendait à une hausse de 2,4 millions de barils.



Les représentants de plusieurs pays producteurs de pétrole se sont réunis le 17 avril à Doha. Ils auraient dû signer un accord sur un gel de la production afin d’éviter une nouvelle chute des prix des hydrocarbures. Mais cette initiative a échoué à cause de l’Arabie saoudite, qui a refusé de signer quoi que ce soit sans la participation de l’Iran — non représenté lors de cette réunion dans la capitale qatarie.Suite aux informations sur l’échec des négociations, le baril de Brent a perdu près de 5 % de sa valeur (pour atteindre 40,16 dollars le baril), tandis que le cours de la devise américaine augmentait jusqu’à 68,3 roubles.

Le “prix magique” de l’industrie pétrolière permet aux entreprises productrices de travailler sans pertes et aux États dépendant des exportations d’énergie d’éviter le déficit budgétaire.







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