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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

L’or de Londres englouti par l’Inde et la Chine

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Il y a un grand principe à comprendre en ce qui concerne les cours de l’or. Les cours de l’or ne sont pas la résultante des transactions sur l’or physique mais la résultante des transactions « financières » sur l’ensemble des produits ayant pour sous-jacent l’or.

En clair, car je reconnais bien volontiers que mes explications puissent sembler fumeuses, les investisseurs sont en mesure de spéculer sur tout un tas de produits comme des trackers, des ETF et autres options ou produits futurs.

La somme de ces transactions équivaut chaque jour à la réalité physique de tout l’or disponible à travers la planète, parfois plus.

C’est de ce constat simple que vient le raisonnement suivant. Peu importe le cours et les prix de l’or, car il arrivera un moment où c’est la réalité physique qui s’imposera à tous et toutes et ce jour-là les grands vainqueurs seront les détenteurs d’or physique.

Charles SANNAT

Or

La bourse des métaux de Londres connait un véritable déficit en or, confirme A-Mark, la principale entreprise-distributrice de métaux précieux.


Le déficit a été provoqué par un accaparement massif de l’Inde et de la Chine, et une telle tendance pourrait susciter des changements sérieux sur les marchés boursiers mondiaux.


« Nos rues ne sont pas pavées d’or », maintiennent les autorités britanniques, espérant dissuader les étrangers de venir à Londres pour s’approvisionner en or.Pourtant, rien ne repousse les étrangers attirés par l’appel de ce métal précieux.


Londres représente un des centres mondiaux de la conservation, de l’achat et de la vente de l’or.

Actuellement, les analystes observent une tendance alarmante: l’or fuit le pays en grandes quantités, surtout dans les poches des acheteurs indiens et chinois.

Pour faire face à la diminution des stocks d’or, le Royaume-Uni tente d’augmenter les importations pour que la demande ne se laisse pas distancer par l’offre.

La motivation derrière ces achats massifs d’or s’explique par le fait qu' »en Asie on comprend la différence entre la monnaie fiduciaire, imprimé par l’Etat, et un vrai moyen de conserver son capital », a expliqué le représentant du groupe Quilter Cheviot Investment Management, Ned Naylor-Leyland.

« L’or sert d’assurance contre les conséquences de la fin d’un super-cycle et contre la mort potentielle du système monétaire actuel ».

Ainsi, les chercheurs en économie font remarquer que l’intérêt croissant pour l’or posera encore beaucoup de problèmes à l’Occident. Les économies en voie de développement achètent le métal précieux dans le but de fonder leur propre marché de l’or, ce qui pourrait nuire considérablement au monopole du dollar.


Source Sputnik ici
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