
Culture boursière
Une fois que la majorité pense que le marché va se rendre sur le point A cela m’amuse de sortir des statistiques et graphiques qui souvent remettent en cause les certitudes du moment. Non pas que je suis un empêcheur, de tourner en rond, mais simplement insister que bien souvent en bourse c’est l’impensable qui arrive et au final le marché choisit le point B comme destination.
Depuis le krach de 2007/2008, probablement la pire crise financière que nous aurons à connaitre dans notre vie d’investisseur le roi des indices à réussit non seulement à prendre presque 150 % depuis son point bas de mars 1999, mais en plus à enfoncer le clou encore plus profondément en faisant de nouveau plus hauts historiques il y a quelques semaines
La fête est-elle pour autant terminée ?
Les cicatrices de la crise financière et de la grande récession pèsent encore dans toutes les mémoires et le pessimisme l'emporte tjrs sur l'optimisme, pourtant, même si l’évolution court terme pour septembre et octobre en raison des incertitudes risque d’être encore chaotique, je reste convaincu que derrière la correction actuelle nous connaitrons une hausse de fin d’année intéressante.
Le tableau ci-dessus vous indique le % repris par le marché 5 années après de graves crises comme celles de 2007/2008, incluant récession ou même dépression. Tout cela pour vous dire une fois de plus que la bourse peut demeurer plus longtemps irrationnelle que nous solvables.

Question, vous savez pourquoi tous ces marchés sont montés aussi haut 5 ans après ?
Personne ou du moins pas grand monde n’y croyaient, les investisseurs étaient sur la touche.
Dans le même ordre d’idée :
Un tableau de Bespoke relativement déconcertant, depuis de nombreux mois beaucoup parlent (j’en fais partie depuis quelques semaines) de hausse irrationnelle comme à l’époque d’Alan Greenspan (président de la Fed de 1987 à 2006. Le marché sous son emprise est monté de 300 % soit du 7.86 % / an
Pour Bernanke en place depuis 2006 la hausse « artificielle » n’en est qu’à 43 %, bien entendu il a dû faire avec la chute de 2007/2008 ce qui ne l’aide pas dans sa performance, par contre ce que je trouve perturbant c’est que son rendement annualisé n’est que de 4.8 %.

Comment interpréter ces statistiques ?
En toute sincérité et par honnêteté intellectuelle, je n’en sais rien, mais ce genre de chiffres devrait au minimum nous interpeller et une fois de plus bafouer nos certitudes. Même si le krach de 2007/2008 est une des conséquences des prises de décisions de Greenspan, Bernanke pourrait encore trouver des subterfuges pour nous surprendre, en effet, comparativement à son prédécesseur son bilan au final reste mitigé
Je parle ici pour le moyen long terme, pour le court terme je mise tjrs sur un retrait