Les services d'aide à la gestion des ressources humaines fournis par ADP font partie des secteurs qui résistent à la crise, tant il est vrai qu'il faudra toujours payer les collaborateurs si l'on veut qu'ils fournissent une prestation. De plus, la lourdeur des procédures et systèmes qui doivent être mis en place font qu'on ne peut pas changer de fournisseur du jour ou lendemain. SAP nous en a fourni un bon exemple.ADP offre actuellement un dividende de 2.7%, soit sensiblement moins que sa moyenne à long terme qui est de 3.24%. Nous sommes donc dans un situation nettement moins favorable que lors de mon analyse de décembre 2010 ou que lors de mon achat en avril de la même année.
La croissance annuelle moyenne du dividende s'est également nettement ralentie, avec 7.45%, alors qu'elle était du double il y a deux ans ! Mais au moins elle reste positive, ce qui fait que la société n'a cessé de faire croître ses distributions depuis 36 ans. Le payout ratio reste par contre d'une stabilité déconcertante, avec 56%, ce qui laisse à ADP un peu de marge en cas de passage difficile.
La volatilité reste quant à elle un des principaux points forts de la société, avec seulement 12.9%, même si elle est en légère hausse. Pour un titre du Nasdaq cela reste plus que tout à fait convenable ! Quand je vous disais que le secteur était de style défensif... Le bêta de 0.7 confirme d'ailleurs que le titre est peu sensible aux variations du marché.
Le titre a sous-performé par rapport au Nasdaq ces dix dernières années comme on a pu le constater sur le graphique ci-dessous, mais ceci est plus dû au fort rattrapage des valeurs technologiques après l'éclatement de la bulle Internet, qu'à une réelle faiblesse d'ADP. Si l'on regarde plus loin dans le temps, on constate d'ailleurs (ci-dessous) que la performance d'Automatic Data Processing est excellente.
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