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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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L’Iran n’oubliera pas les démarches de Peugeot

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C’était une affaire complexe. Souvenez-vous au pire moment pour le groupe PSA qui a été sauvé des eaux par le gouvernement français de l’époque, PSA avait du partir et se retirer en urgence du marché iranien en raison des pressions très fortes que les américains avaient exercées sur le Groupe français afin que ce dernier respecte l’embargo.

Déjà mal en point, ce fut la goutte d’eau qui précipita PSA dans la tourmente.

Il semble en tous les cas que les iraniens ne sont pas sans rancune à l’égard de l’attitude du constructeur tricolore.

Charles SANNAT


Un responsable iranien juge inadmissible le comportement du constructeur automobile français.

L’Iran n’oubliera pas les démarches du constructeur automobile français Peugeot qui, malgré le contrat de dix ans signé par les chefs des deux Etats, a quitté l’Iran avant l’expiration du contrat, a déclaré le président de la commission industrielle du parlement iranien Reza Rahmani lors d’une réunion à l’occasion de l’ouverture d’un concessionnaire de la marque au lion en Iran.

Téhéran

Selon le parlementaire, les constructeurs français doivent être conscients de l’inadmissibilité de leur acte, ce dont les dirigeants de Peugeot ont été informés.Les Français ont été autorisés à reprendre les négociations avec l’Iran, mais cela ne signifie pas que le passé sera oublié, a souligné Reza Rahmani.

La partie iranienne salue le retour des constructeurs automobiles français, mais avance certaines conditions, l’une d’entre elles étant la fabrication d’au moins 50% des composantes automobiles par des entreprises iraniennes, dès le départ. En outre, les compagnies étrangères doivent fabriquer en Iran des voitures modernes, et pas celles qui sont déjà sorties dans les pays producteurs.

Seuls trois des 37 principaux producteurs et importateurs de véhicules automobiles en Iran assurent une maintenance et un service après-vente de qualité, a souligné le responsable. Il estime que des mesures plus actives doivent être prises pour y remédier.

Source Sputnik ici
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